Un patron de jeux d’argent illégaux se fait attraper par la justice !

Une mauvaise blague qui coûte cher

Imaginez un type qui tente de diriger un réseau de jeux d’argent illégaux juste sur WhatsApp. Eh bien, c’est exactement ce qu’a fait Haydon Simcock, un homme de Stoke-on-Trent. Il a réussi à ne pas payer à un pauvre client ses gains de 269 000 £ ! La justice a décrété que les jeux d’argent illégaux représentent un vrai danger pour la population. Qui aurait pensé ça ?

Haydon, surnommé le « Jiminy Cricket du jeu », a été reconnu coupable d’offrir des jeux d’argent sans avoir la fameuse licence qui brille sur les dépliants. Résultat ? 30 semaines de prison avec sursis, 200 heures de travaux d’intérêt général et, cerise sur le gâteau, il doit également dégager 230 000 £ à son malheureux client et 60 000 £ pour couvrir les frais de, devinez qui, la Gambling Commission !

Une enquête digne des films

Tout ce beau monde s’est retrouvé là-dedans grâce à un journaliste d’investigation du Racing Post, donnant un petit air de thriller à l’affaire. Notre ami Simcock a joué le VIP d’un bookmaker, attirant les gens comme des mouches sur son canal WhatsApp. Là, il faisait tout : ouvrir des comptes et récupérer des sous chez les clients. Un vrai chef d’entreprise innovant, non ?

Pire encore, les flics ont découvert que Haydon avait même échangé des messages avec des personnes qu’il soupçonnait de trafic de stupéfiants. Dans un moment de panique, il a prêté à croire qu’il pourrait « faire disparaître un client mécontent ». Spoiler : le client en question ne reverra jamais sa jolie somme de 269 000 £. Mais pendant ce temps, Simcock lui répétait que son argent était « en sécurité ». Pourquoi toujours la même chanson ?

C’est un moment décisif, car c’est la première fois que WhatsApp est désigné comme plateforme pour le jeu illégal au Royaume-Uni. Oui, la justice s’attaque aux app invisibles ! John Pierce, un grand de la Gambling Commission, a souligné que cette condamnation révèle à quel point le jeu illégal est dangereux. Autrement dit, pas de règles, pas de protection, juste de l’exploitation.

M. Simcock a reconnu avoir joué les hors-la-loi entre mai 2023 et septembre 2024. Il doit donc faire un petit séjour à l’arrière du camion, mais seulement s’il fait le bon élève pendant deux ans. Il devra également enfiler son costume d’ouvrier pour 20 heures de travail d’intérêt général. Pas de double ration de pudding, Haydon !

Cette condamnation envoie un message clair aux personnes qui jouent avec le feu. Le secteur a bien évolué avec les nouvelles technologies, mais retenez ceci : ceux qui pensent pouvoir faire ce qu’ils veulent sans que personne ne les voit finiront par se faire attraper. Même sur WhatsApp, personne n’est en sécurité vis-à-vis de la loi !

Alors n’oubliez pas, chers lecteurs, le jeu doit être fait comme il se doit : avec des règles, sinon c’est la porte, et pas celle avec un joli visage !