Le Pari Étrange de la Fiscalité des Jeux de Hasard aux Pays-Bas

Le Pari Étrange de la Fiscalité des Jeux de Hasard aux Pays-Bas
14 novembre 2025

La Taxe qui Fait Mais Pas Gagner

Ah, les jeux de hasard aux Pays-Bas ! Si seulement les chiffres gagnaient du poids, on aurait pu croire que la hausse de la taxe, de 30,5 % à 34,2 % au 1er janvier 2025, était une belle manœuvre pour la caisse de l’État. Mais non, tout ne se passe pas comme prévu !

Au départ, l’idée était de remplir les poches publiques avec un joli surplus de 202 millions d’euros par an jusqu’en 2028, grâce à l’ouverture du marché des jeux en ligne en octobre 2021. On parlait de recettes rocambolesques allant de 343 millions d’euros en 2021 à un fabuleux milliard d’euros en 2024. Chaque euro aurait dû se sentir comme un roi !

Le Retour Sur Terre : Des Recettes en Chute

Mais, plot twist ! Les comptes semblent être plus affaiblis qu’un joueur en fin de soirée. La Ksa, l’autorité de régulation, se gratte la tête avec un rapport indiquant que les recettes pourraient chuter de 40 millions d’euros au premier semestre 2025. Oui, c’est ça, un beau ratage !

Tant dans le monde virtuel des jeux en ligne que dans les casinos traditionnels, le GGR (Gross Gaming Revenue, pour ceux qui aiment les abréviations) est en dégringolade. Ce qui signifie que la hausse de la taxe ne parvient pas à compenser la diminution de la base taxable. En gros, payer plus, ça n’implique pas forcément gagner plus !

Et ne parlons même pas de la peur qui rôde : les joueurs, face à des cotes plus élevées que leurs paris, pourraient allègrement se tourner vers les offres clandestines. Après tout, qui a vraiment envie de faire la queue pour payer des taxes quand on peut parier à l’ombre des règles ? C’est une véritable pochade qui fragilise tout le secteur.

En plus, tout ça est très paradoxal. La hausse de la taxe était censée aider à renforcer la sécurité des joueurs et à les rediriger vers des options légales. Pourtant, la réalité est que la protection des joueurs reste sur la touche, avec des rapports indiquant qu’on n’est pas encore au point avec la législation sur les jeux en ligne. Et pour couronner le tout, le ministère de la Justice a eu le culot de déclarer que cette augmentation ne servait absolument à rien pour la protection des joueurs !

Tout cela pour dire que dans cette comédie dramatique des jeux de hasard au pays des tulipes, les acteurs de l’industrie, ainsi que les joueurs, risquent de finir avec un ticket sans retour sur investissement. La morale de l’histoire ? Parfois, il vaut mieux parier sur la sagesse que sur des prélèvements qui ne mènent à rien de bon !