Ontario ouvre les frontières du jeu en ligne
Une décision qui change la donne
Récemment, la Cour d’appel de l’Ontario a décidé de faire un grand bon en avant pour le jeu en ligne au Canada. Elle a donné son feu vert aux plateformes régulées de la province pour permettre aux joueurs de s’affronter avec leurs voisins d’outre-mer. Oui, vous avez bien entendu ! On parle ici de poker et de sports fantasy, et ça pourrait bien bousculer tout le monde.
Des réaction mitigées et des enjeux énormes
La décision a été prise après un long débat, et il y avait quatre juges côté « oui » et un petit juge en désaccord, un peu comme un enfant qui ne veut pas partager ses jouets. Le juge en chef Michael Tulloch a expliqué que tant que ça respecte le Code criminel, les jeux et paris sportifs en ligne peuvent continuer, même si cela inclut des joueurs venant d’en dehors du Canada. Oui, ça veut dire que l’Ontario se lance dans un projet un peu fou, et qu’il n’y a pas que des fans à l’image de « cool ! ».
Cependant, tout le monde n’est pas sur la même longueur d’onde. Des provinces comme la Colombie-Britannique, le Manitoba et même quelques autres craignent que cette initiative n’ouvre les vannes à une marée de jeu illégal. Pour eux, l’angoisse monte !
Malgré tout, la Coalition canadienne des loteries s’est un peu rassurée en entendant que les joueurs provenant d’autres provinces ne pourront pas participer à des jeux transfrontaliers sans un accord super sérieux. Ça veut donc dire que l’Ontario fait sa petite fête, mais les autres provinces peuvent toujours dire « non, merci ! ».
Les experts, comme Don Bourgeois, un avocat torontois qui semble toujours être au courant des dernières nouvelles, pensent que cette histoire n’est pas encore finie. Toute intervention de la Cour suprême pourrait venir mettre son grain de sel dans tout ça. Il y a encore beaucoup à discuter, et certaines provinces pourraient bien décider de ne pas se battre en justice.
Du côté des joueurs de poker et de ceux qui s’adonnent aux sports fantasy, c’est un vrai bouleversement. Actuellement, les joueurs ontariens ne gagnent pas la loterie internationale et perdent ainsi énormément de cash potentiel. Alors qu’est-ce qu’ils font ? Ils se dirigent vers des plateformes offshore, qui, avouons-le, sont moins surveillées mais où l’adrénaline et les mises sont plus élevées. À terme, Ontario espère ramener ces joueurs à la maison, histoire de sécuriser le tout et de souffler un peu de revenus fiscaux.
Mais attention, le revers de la médaille, c’est que cette ouverture internationale peut avoir aussi son lot de mauvaises surprises. Andrew Kim, un prof de la Toronto Metropolitan University qui s’y connaît en dépendances, tire la sonnette d’alarme. Plus de joueurs étrangers qui s’affrontent, cela veut dire plus de temps passé à jouer, et donc plus de risques de dérapages. Avec ces nouvelles opportunités, les autorités vont devoir rester sur le qui-vive.
Au final, cette décision pourrait remuer un peu les choses au Canada. Elle pose des questions importantes sur le positionnement du pays sur le marché international du jeu en ligne et sur la façon dont les provinces peuvent gérer une telle vague qui ne connaît pas de frontières.