Fuite d’un projet de 40 % d’impôts sur les casinos : qui survivra ?

Fuite d’un projet de 40 % d’impôts sur les casinos : qui survivra ?
28 novembre 2025

Un troublant projet fiscal

L’industrie britannique des jeux en ligne est en train de vivre un véritable cataclysme. Une fuite d’un document budgétaire a révélé une possible taxe de 40 % sur les jeux à distance. C’est comme si quelqu’un avait lâché un pétard au milieu d’une fête, et les investisseurs, ainsi que les opérateurs, ont tous pris un moment pour se demander s’ils allaient devoir remplir un formulaire de demande de nouvelle carrière.

Des fortunes en jeu

Le gouvernement espère ramasser un joli 1,1 milliard de livres sterling par an d’ici 2029–2030 grâce à cette réforme. Mais attendez un instant, car les opérateurs et les investisseurs sont en mode panique totale. Ils craignent un effondrement massif, et très franchement, ça parle de licenciements, de départs à la retraite anticipés – vous voyez le tableau ?

La montée de la taxe de 21 % à 40 % équivaut à presque doubler la mise actuelle, et ça n’enthousiasme pas du tout notre bande d’acteurs du secteur. Beaucoup s’attendaient simplement à une légère hausse à 30-35 %, alors là, c’est comme si on avait pris une grande claque.

Il y a également tête d’affiche du maintien d’un taux de 15 % pour les paris sportifs en ligne, mais ça ne réglera pas tout. Les paris en boutique, les jeux traditionnels et même le bingo ne sont pas concernés, ce qui fait un peu sourire, mais pas vraiment ceux dont le business est sur la sellette.

Les actions de gros noms comme Entain et Flutter Entertainment ont chuté de façon spectaculaire. Certains ont même perdu près de 20 % de leur valeur. C’est comme si l’on avait décidé de faire le saut dans le vide du parachutisme sans parachute. Bravo, le gouvernement !

Pour entamer la danse, Entain annonce que ce surcoût pourrait lui coûter jusqu’à 150 millions de livres par an dès 2027. Pas la meilleure nouvelle pour accueillir le week-end, n’est-ce pas ? De son côté, le Ranck Group s’attend à une réduction des bénéfices d’environ 40 millions de livres, tout en se grattant la tête parce qu’ils ne peuvent même plus se réjouir de la suppression de la taxe sur le bingo.

Et bien sûr, tous se demandent qui va perdre gros. Les entreprises improvisées, celles qui n’ont pas encore pu trouver leur rythme, pourraient bien s’évanouir dans la nature. Et là, ce qui pourrait arriver n’est pas joli : des licenciements massifs. Des quelques petites entreprises pourraient se retirer du marché britannique si ça devient trop costaud à porter.

Certains ont même déjà déménagé leur siège social. C’est comme un jeu de chaises musicales mais avec un peu plus de frissons. Les analystes anticipent que les fusions, acquisitions et autres manigances seront à la mode dans les mois à venir. Seules les entreprises qui peuvent encaisser le choc sortiront indemnes de cette tempête.

Pour les petits acteurs, c’est le fiasco, surtout pour les plateformes encore fragiles. Si leurs marges sont serrées, bonsoir la galère. L’un des plus gros fléaux qui surgit de cette réorganisation fiscale est la peur que les opérateurs augmentent les mises à la charge des joueurs – soyez prêts pour des retraits plus délicats et des gains qui prennent des vacances prolongées.

Sans compter le risque d’une foule de joueurs qui fuiront vers les sites offshore, échappant à toute régulation. Et là, c’est la panique : patrons de casinos dans l’illégalité, pas de protections ni de garanties, etbelieve me, ça sent le roussi.

Cette fuite sur la taxe à 40 % dessine un tournant inquiétant pour l’industrie britannique du jeu. Entre la diminution des bénéfices, des emplois menacés, un marché noir qui pourrait exploser, et un secteur en pleine mutation, l’avenir est agitée. Pour les opérateurs comme pour les joueurs, l’année 2026 pourrait bien être le coup de grâce d’un âge doré et le début d’une ère de turbulences.