Fin des bookmakers locaux en Angleterre : la taxe de trop ?
Le gouvernement britannique est en train de mettre le paquet sur les paris en ligne… mais pas vraiment dans le bon sens ! Ils envisagent de faire grimper les taxes à un niveau délirant, atteignant même 50 % des recettes ! Si ça ce n’est pas le coup de grâce pour nos bons vieux bookmakers des rues, je ne sais pas ce que c’est.
Imaginez un peu : la tradition séculaire de parier à la sortie de votre pub favori pourrait prendre un sacré coup. Les grosses entreprises de paris crient à l’aide, et pour cause ! Cette nouvelle loi fiscale pourrait rayer de la carte les points de vente physiques, avec des conséquences dramatiques. En plus d’un chômage galopant, les efforts pour lutter contre les addictions pourraient en prendre un coup, sans parler du fait que cela pourrait pousser certains à se tourner vers le marché noir, comme si ce n’était pas déjà assez compliqué comme ça.
Et ce n’est pas comme si le secteur devait déjà supporter une pression énorme. Avant même que cette histoire de taxes ne survienne, les bookmakers locaux peinaient à garder la tête hors de l’eau. Tout le monde se rue sur les paris en ligne comme des gamins sur des bonbons, laissant les agences physiques à l’agonie. Les gros joueurs comme Entain (vous savez, Ladbrokes et Coral) tentent tant bien que mal de maintenir ce segment à flot, mais leur croissance ? Elle est aussi florissante qu’un cactus dans un désert.
Des alertes qui retentissent
Les opérateurs ne se contentent pas de rager sur les finances. La PDG d’Entain, par exemple, insiste sur le fait que ces bookmakers locaux sont le « tissu culturel de la Grande-Bretagne ». Une belle manière de dire qu’ils apportent un semblant de normalité dans notre monde assoiffé de paris en ligne.
Le fondateur de Betfred, Fred Done, s’est également exprimé. Selon lui, si les taxes grimpaient à 35 ou 40 %, il ne resterait plus grand-chose à sauver, ce qui pourrait balayer 7 500 emplois d’un coup. Et Flutter UK & Ireland ? Eh bien, eux, ils ont déjà jeté l’éponge en fermant 57 agences Paddy Power le mois dernier, et ça, c’était avant même que les taux ne changent ! Ça fait réfléchir, non ?
Le Betting and Gaming Council (BGC) n’est pas en reste et prévient que tout cela ne ferait qu’alimenter le marché noir. Ce secteur caché a presque triplé au Royaume-Uni ces trois dernières années, avec des montants stratosphériques de 4,3 milliards de livres sterling par an qui s’échappent dans la nature. Comme le dit le BGC, « de nouvelles hausses d’impôts auraient des conséquences désastreuses sur l’emploi et feraient transformer l’argent en fumée pour le trésor public ».
Des emplois en danger et des services affaiblis
Et là, parlons du boulot. Une étude commandée par le BGC révèle que plus de 40 000 emplois pourraient se retrouver dans la hotte du Père Noël (ou plutôt, dans le ventre du loup !) si ces taxes flambent. Et la perte pour l’économie ? Ça pourrait dépasser les 3,1 milliards de livres. Oui, vous avez bien lu !
Mais ne vous laissez pas avoir, ce ne sont pas juste des chiffres. Ces employés sont des visages familiers dans leur communauté, des personnes qui ont souvent fait partie du décor pendant des décennies. Perdre ces emplois est d’autant plus poignant dans des régions où le travail est aussi rare qu’un unicorn dans une forêt.
Un autre aspect dont personne ne parle, ce sont les services de lutte contre l’addiction au jeu. Ces initiatives vitales dépendent de l’argent généré par les paris, et devinez quoi ? À peu près 90 % de leurs ressources proviennent de là. Si les parieurs commencent à fuir à cause des taxes, ça pourrait tout faire s’effondrer comme un château de cartes. Et tout ça pour protéger qui ? Les plus vulnérables, peut-être, mais de manière plutôt ironique.
Enfin, cette situation pourrait aussi avoir un impact dévastateur sur le monde des courses hippiques britanniques, qui dépendent des bookmakers pour environ 25 % de leur chiffre d’affaires. Si les agences ferment, c’est toute une industrie qui pourrait se voir laminée sous le poids des taxes.