Boulogne Gagne Face à Partouche Après 6 Ans

Boulogne Gagne Face à Partouche Après 6 Ans
17 décembre 2025

Un Long Chemin Semé d’Embûches

Après six années de batailles judiciaires dignes d’un film à suspense, le casino de Boulogne-sur-Mer a enfin eu son épilogue. Le Conseil d’État, la plus haute autorité administrative en France, a tranché en faveur de la ville. Boulogne a mis un terme à ses ennuis avec le groupe Partouche, après quarante années d’un partenariat qui, disons-le, a pris un petit coup de vieux.

Le Changement de Cap

En 2019, la ville de Boulogne décide qu’il est temps de tourner la page et de mettre fin à ce contrat avec Partouche. Ils lancent un appel d’offres et finissent par signer avec le belge Golden Palace, qui devrait s’occuper du casino jusqu’en 2031. Et ça ne fait pas les affaires de Partouche, qui se retrouve avec un bâtiment à gérer mais plus de jeu à offrir !

Partouche Immobilier, le propriétaire de l’immeuble, se retrouve dans une situation délicate. Est-ce un mauvais rêve ou une réalité amère ? Ils demandent une indemnité colossale de 13 millions d’euros, prétextant un gros manque à gagner. En d’autres termes, ils chialent sur leur perte d’exploitation.

Mais la vraie question ici, c’est : ce casino est-il un bien privé ou doit-il retourner dans le giron de la collectivité ? Une question philosophique, n’est-ce pas ? La justice administrative, au fil des années, a eu son mot à dire, et le 6 juillet 2021, elle a décidé d’assigner 1,9 million d’euros à Boulogne, tout en laissant le reste des réclamations de Partouche sur la touche.

Déterminé à récupérer plus, Partouche a fait appel, réclamant cette fois presque 20 millions d’euros. On parle alors de loyers perdus et de profits manquants. Mais le 2 avril 2025, jackpot ! La cour administrative a dit non à toutes leurs demandes. Boulogne avait triomphé à nouveau.

Mais, comme dans toute bonne série, le drame ne s’arrête pas là. Partouche a décidé de porter l’affaire devant le Conseil d’État. La tension monte, mais la réponse du Conseil est sans appel : un gros non à cette demande, ce qui signifie que Boulogne a remporté la guerre.

Frédéric Cuvillier, le maire de Boulogne, peut enfin respirer. Leur victoire n’est pas juste une question de gros sous ; cela signifie que la ville a le droit de gérer son propre casino comme elle l’entend. Boulogne-sur-Mer a prouvé son autorité, et on peut dire que ce combat était sacrement important, tant sur le plan financier que politique !

En parallèle, le groupe Partouche fait encore face à des péripéties avec le casino de Berck, une autre affaire de cœur, mais les enjeux sont différents. Qui sait, peut-être qu’un jour, ils finiront par réaliser que parfois, il vaut mieux se concentrer sur des jeux au lieu de se battre dans des procédure judiciaires sans fin !