Boulogne, le gagnant du jour !
Un combat de titans judiciaire
Après une saga qui a duré six longues années, la ville de Boulogne-sur-Mer sort enfin victorieuse dans sa bataille contre le groupe Partouche. Oui, vous avez bien entendu : le Conseil d’État, la plus haute instance administrative française, a tranché en faveur de la municipalité. En gros, Boulogne dit bye-bye à Partouche après des décennies de partenariat.
Le changement qui dérange
Pendant plus de trente ans, le casino de Boulogne était le terrain de jeu du groupe Partouche, grâce à une délégation de service public renouvelée à intervalles réguliers. Mais en 2019, la ville a décidé de tourner la page. Ils ont lancé un appel d’offres et, devinez quoi ? Le groupe belge Golden Palace a raflé la mise avec un contrat qui court jusqu’en 2031. Adieu Partouche, bonjour la nouveauté !
Cette décision n’a pas plu à Partouche Immobilier, le propriétaire de l’immeuble abritant le casino. Ils se sont dit : « C’est pas juste ! » et ont décidé de riposter. En gros, ils se sont plaints d’un gros préjudice financier et ont demandé une compensation sérieuse de près de 13 millions d’euros. Pas de petit chèque, s’il vous plaît ! Leur argument principal ? De quel type de bien parlons-nous ici ? Est-ce la propriété de l’opérateur ou un bien qui doit retourner à la ville une fois le contrat terminé ?
La suite ? Un vrai feuilleton judiciaire. Le tribunal administratif de Lille a donné un petit coup d’accordéon en faveur de Partouche, en condamnant Boulogne à verser 1,9 million d’euros. Mais Partouche a dit : « Non, ce n’est pas assez ! » et a décidé de passer à la vitesse supérieure en faisant appel. Au bout du compte, ils vantaient leur demande à près de 20 millions d’euros. Qui a dit que l’argent ne fait pas tourner le monde ?
Et puis, arrive le 2 avril 2025, un jour qui va rester gravé dans les mémoires. La cour administrative d’appel de Douai a tout renvoyé dans les cordes, annulant leurs demandes. Kelly et son gendre ont gagné le match ! Partouche n’a pas abandonné pour autant et a tenté de faire appel au Conseil d’État. La question était simple : allaient-ils se faire rembarrer une nouvelle fois ?
Et bien, spoiler alert : oui ! Le Conseil d’État a dit non à la demande de Partouche, confirmant ainsi la décision de Douai et mettant un terme à cette saga. Ouf, on peut enfin souffler ! Pour Boulogne-sur-Mer, c’est l’heure de la fête. Le maire, Frédéric Cuvillier, en a même profité pour exprimer un grand soupir de soulagement dans un communiqué. Ce jugement n’est pas juste une victoire, c’est une épine enlevée du pied !
Cela signifie que la ville a parfaitement agi en reprenant le contrôle de son casino et en le confiant à une autre équipe. Bref, une vraie belle histoire où Boulogne a mis les points sur les i. L’affaire de Boulogne fait écho à une autre situation avec le groupe Partouche, celle du casino de Berck, mais là, c’est une tout autre histoire. Alors, pour aujourd’hui, levons nos verres à Boulogne, le vainqueur du jour !