Didier Reynders et le grand bazar du blanchiment via la loterie
Un ex-vice-premier ministre et un scandale en or
Alors là, accrochez-vous bien ! Didier Reynders, ancien vice-premier ministre et commissaire européen à la justice, s’est trouvé dans une belle sauce en octobre dernier. L’homme a été mis sous le feu des projecteurs pour blanchiment d’argent. Oui, vous avez bien entendu, un vrai tourbillon de foin politique à Bruxelles !
Voici le scoop : l’histoire tourne autour d’une manœuvre pas très clean impliquant des achats répétés de billets de loterie et des dépôts en liquide pendant des années. Un vrai coup de poker, n’est-ce pas ?
Des billets de loterie aux comptes en banque
D’après ce que les enquêteurs ont déterré, notre cher Didier utilisait un stratagème bien ficelé. Pendant plus d’un an, il se faufilait discrètement à la station-service près de chez lui, juste pour se procurer des billets de loterie électroniques appelés e-tickets. La cerise sur le gâteau, c’est qu’il les utilisait comme outil pour blanchir son pognon !
Écoutez bien, il aurait mis la main sur près de 200 000 € de ces e-tickets en liquide sur cinq ans ! Et comme si cela ne suffisait pas, il transférerait ses gains vers son compte joueur avant de les faire atterrir sur son propre compte bancaire. Pensez donc : la Loterie nationale elle-même a dû taper sur l’épaule de la Cellule de traitement des informations financières (CTIF) pour signaler ces opérations un peu trop douteuses en 2022.
Et là, twist supplémentaire ! La Banque nationale a décidé de mettre son nez dans l’affaire avec une enquête visant ING Belgique, sa banque habituelle. Entre 2008 et 2018, Reynders aurait poussé l’os de la générosité à presque 700 000 € en espèces sur son compte, sans que ça ne soulève de drapeaux rouges dans le ciel financier. Ce n’est qu’en 2023 qu’ils ont tout de même choisi de tirer la sonnette d’alarme !
Avec tous ces dépôts et les flux d’e-tickets, il est devenu évident qu’un beau petit système de blanchiment était en place. Comme quoi, les jeux d’argent peuvent parfois amener à des jeux un peu trop dangereux, n’est-ce pas ?
En gros, cette affaire de Reynders n’est pas un cas isolé. On se souvient tous d’une famille italienne récemment punie pour blanchiment d’argent dans le glamour Casino Café de Paris à Monaco. Ah, les jeux de hasard, un vrai terrain de jeu pour recyclage de fonds plus que louches !
Pour couronner le tout, un ancien expert de la CTIF l’a bien résumé : « Le blanchiment par les jeux est discret, répétitif et souvent invisible, car chaque opération paraît anodine. » C’est comme un magicien ferait disparaître son chapeau en un clin d’œil !
En gros, cette méthode repose sur le fractionnement, une technique qui permet d’enrouler des petites mises autour d’énormes gains « propres » avant de les faire entrer dans les banques. Pas facile d’être dans le collimateur avec tout ça, mais la chance a aussi ses limites, surtout quand le retour sur investissement dépasse à peine les 60 % !