La Ksa veut des dossiers impeccables

La Ksa veut des dossiers impeccables
11 décembre 2025

Un Nouveau Souffle pour la Protection des Joueurs

Le 4 décembre 2025, la Ksa, notre régulateur préféré des jeux en ligne aux Pays-Bas, a décidé d’organiser une grande réunion avec les opérateurs de paris et casinos en ligne. Pourquoi ? Parce qu’il était grand temps de jaser sur le devoir de diligence qui leur incombe et de s’assurer qu’ils protègent bien les joueurs. Oui, on parle de prévention des comportements à risque et de détection de la dépendance. Spoiler alert : malgré quelques efforts, il y a encore pas mal de failles !

Les Messieurs et Mesdames de la Régulation au Rapport

Au cœur des discussions, 3 sujets brûlants ont été abordés : les signalements à l’exclusion nationale, les entretiens personnalisés avec les joueurs et la fermeture des comptes. En gros, tout ce qui fait que les opérateurs doivent réellement se bouger pour s’assurer que leurs clients jouent de manière responsable.

Premier point : l’obligation d’alerter la régulation si un joueur montre des comportements étranges. S’ils remarquent que quelqu’un joue un peu trop, ils doivent proposer à la personne de s’inscrire au registre d’exclusion. Mais attention, s’il ne coopère pas, il faut le signaler à la Ksa. Le hic ? Les opérateurs ont du mal à envoyer ces signaux. Les chiffres varient d’un opérateur à l’autre, certains étant un vrai casse-tête à vérifier. Mais pas tous ! Des noms comme Unibet et Holland Casino ont réussi à nous épater avec des dossiers bien ficelés.

Ensuite, parlons des entretiens. Des discussions en tête-à-tête avec les joueurs sont essentielles pour éviter qu’ils ne tombent dans les abysses de la dépendance. Mais, là encore, beaucoup d’opérateurs sont à la traîne pour réaliser ces entretiens dans les temps et de manière appropriée. On dirait qu’ils préfèrent jouer à cache-cache au lieu de faire leur boulot !

Pour finir, la fermeture de comptes a aussi suscité des débats. Certains opérateurs sont un peu flippés quand un joueur veut mettre un terme à son addiction ou simplement à son compte. La raison ? Des peurs pécuniaires ou des procédures floues. Ici, chacun a sa méthode : certains ferment le compte sur-le-champ, d’autres jouent au bon samaritain avec des conditions qui ne manquent pas de soulever des interrogations. La Ksa a donc insisté pour que tout soit plus clair — l’idée est de protéger les joueurs avant tout.

Pour Ella Seijsener, cheffe du département « Zorgplicht Online », cette rencontre a été enrichissante et pleine de leçons. Oui, elle a été ravie de l’ouverture des opérateurs, mais elle n’a pas oublié de leur rappeler que la responsabilité, ça ne se discute pas. « C’était super d’ouvrir le dialogue. Ça nous aide à superviser plus efficacement, » a-t-elle déclaré.

En 2026, attendez-vous à ce que la Ksa soit à l’affût concernant ces trois points clés, car le contrôle de la conformité va se durcir ! Depuis que le marché des jeux en ligne est passé au vert en 2021, les opérateurs doivent jouer selon des règles strictes. Cela inclut des analyses de risque et des limites de dépôt, ou encore des mesures de prévention. Mais il semblerait que certaines de ces règles ne soient pas toujours prises au sérieux. Les analyses de risque manquent parfois de logique, et les abus potentiels ne reçoivent pas toujours l’attention qu’ils méritent.

En rassemblant tout ce beau monde sur les sujets qui fâchent, la Ksa met le cap sur une mise en œuvre concrète des lois. Si ce genre de dialogue se transforme en actions réelles, la protection des joueurs pourrait enfin devenir une priorité dans un secteur qui en a plus que besoin. La table ronde du 4 décembre 2025 pourrait bien être le point de départ d’un changement majeur dans le monde du jeu en ligne aux Pays-Bas. Le message pour les opérateurs est limpide : la protection des joueurs, ce n’est pas juste un mot à la mode !