21/11/2014 – PARIS (NOVOpress)
Le scepticisme grandissant des Français à l’égard de politiciens charlatanesques peinant de plus en plus à dissimuler leur impuissance sous des faux-semblants usés jusqu’à la trame, est à l’origine sans doute de l’intérêt de nombreux lecteurs pour le livre d’Eric Zemmour, Le Suicide français (sous-titré Les 40 années qui ont défait la France).
Un succès qui inquiète les tenants de l’idéologie dominante sur laquelle repose tout à la fois leur pouvoir intellectuel, moral et politique. Une idéologie que le polémiste multimédia du Figaro Magazine et d’I-Télé, s’emploie à torpiller méthodiquement. Signe de cette inquiétude grandissante : le canonnage que Le Monde, Libération, L’Express et autres médias de la bien-pensance dominante déclenchent depuis un mois contre Eric Zemmour, l’accusant tour à tour d’homophobie, de sexisme, de xénophobie, de racisme et, bouquet final, d’être « un agent électoral de Marine Le Pen », un « sous-marin de la stratégie de dédiabolisation du Front national ». Et même un suppôt maréchaliste. Autant dire une sorte de mini « mal absolu » à lui seul.
Une haine, selon Denis Tillinac, « de facture quasi djihadiste », avec tentative de lynchage et de lapidation sur la place médiatique. Mais le pompon de cette curée hystérique revient sans conteste au Premier ministre déclarant à la télévision : « Eric Zemmour ne mérite pas qu’on le lise. » Une sorte de petit autodafé verbal ?
L’un des grands prêtres de cette « petite cléricature médiatique » en folie, en l’occurrence Christophe Barbier, reconnaît toutefois : « Le Suicide français n’est pas seulement un ouvrage politique, c’est aussi un essai sociologique, qui dresse, souvent avec justesse, l’inventaire accablant soixante-huitard. » Un fatras de tabous idéologiques qui « accable » en effet la société française depuis quarante-six ans et que Zemmour brise dans un fracas jubilatoire. Sans oublier d’établir le procès-verbal des dégâts occasionnés : individualisme et hédonisme de masse corrodant le lien social ; multiculturalisme ; obsession du principe de non-discrimination au point d’interdire toute préférence nationale, notamment dans l’embauche d’un salarié. Au point également d’assimiler le nationalisme d’abord, puis ensuite le patriotisme, au racisme.
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