Source : Boulevard Voltaire
Sur le front du terrorisme, chaque jour apporte son lot de nouvelles à faire frémir.
Dans une lettre ouverte publiée dans certains médias flamands, la police belge de l’aéroport s’inquiète de la présence d’une cinquantaine (!) de sympathisants de l’État islamique parmi le personnel de Brussels Airport. Toujours selon les forces de l’ordre, ceux-ci bénéficient d’un badge leur donnant accès… au cockpit d’un avion.
Pour la police aéroportuaire, la gestion de la sécurité à Zaventem est « mauvaise » et indigne d’un aéroport international en 2016. Au vu de la situation actuelle, un tel enseignement n’a rien de rassurant.
Pourtant, l’annonce de la présence de terroristes potentiels, essentiellement parmi les personnels des magasins, du service de nettoyage et des bagages, n’a pas de quoi étonner : dans la longue histoire du terrorisme, les avions ont toujours été des cibles privilégiées (détournement du vol Air France 139 en 1976, prise d’otage du vol Air France en 1994, 11 septembre 2001). Il n’y a qu’en Belgique que, visiblement, on l’ignore !
Selon Vincent Gilles, le sympathique président du SLFP Police, syndicat policier, certains métiers, au recrutement qualifié de « discriminatoire » et « à moindre frais », « aux dépens de la sécurité », ont attiré des personnes enclines à glisser dans le djihadisme. On ne saurait d’ailleurs que conseiller aux responsables de la sécurité collective de passer au crible les transports en commun bruxellois quand l’on sait que certains chauffeurs arrêtent leur bus… pour faire la prière devant des usagers médusés (donnant lieu à une dizaine de plaintes par an).