04/08/2015 – FRANCE (NOVOpress)
Christianophobie : la litanie des profanations de tombes chrétiennes se poursuit, avec une quarantaine de tombes « dégradées » en Meurthe-et-Moselle, sans autre réaction du gouvernement qu’un communiqué de presse…
La Meurthe-et-Moselle est abonnée aux profanations : la quarantaine de tombes chrétiennes saccagées hier portent à cinq le nombre d’incidents de ce type dans le département depuis le début de l’année. Des crucifix ont été retournés ou brisés et une plaque funéraire a été abîmée.
Dans un communiqué paru sur Twitter, le ministère de l’Intérieur « condamne avec la plus grande fermeté » ces actes et détaille : c
Ce lundi après-midi, les policiers de Conflans-en-Jarnisy ont constaté la profanation d’une quarantaine de tombes chrétiennes dans le cimetière de la commune de Labry (…) Ces actes inacceptables appellent une réponse pénale ferme. Les enquêtes devront permettre d’en poursuivre les coupables.
Progrès tout de même par rapport au silence radio auquel nous avait habitué Cazeneuve sur le sujet… Pourtant, en France, les profanations visant des sépultures ou lieux de culte chrétiens concernent 673 cas sur 807 en 2014 toutes les religions confondues. Parmi les 216 profanations de tombes comptabilisées, 206 concernaient des sépultures chrétiennes. Etonnamment, le gouvernement ne déplore que très rarement les profanations visant des sépultures chrétiennes, alors qu’elles sont surreprésentées dans les profanations totales.
De son côté, le procureur de Briey, Yves Le Clair, visiblement à la pointe du politiquement correct, a déclaré qu’il trouvait le terme de « dégradation » plus approprié que celui de « profanation ». De son côté, le maire de Labry a expliqué que
ces faits sont susceptibles d’être l’oeuvre de jeunes pour faire les idiots.
Naturellement, un tag sur une tombe musulmane ou juive, c’est une profanation à caractère islamophobe ou antisémite, une stèle ou un crucifix brisé, c’est une dégradation faite par des jeunes un peu joueurs…
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