17/09/2015 – FRANCE (NOVOpress)
Yves-Marie Laulan, Président de l’Institut de Géopolitique des Populations, est particulièrement qualifié pour apporter son éclairage sur la crise migratoire qui frappe l’Europe. Qu’il soit ici remercié de l’analyse percutante qu’il livre à NOVOpress.
Les migrations, c’est la guerre. Certes, une guerre qui ne fait ni morts ni blessés, au moins pour l’instant, mais une guerre quand même. Ses instruments de combat sont les médias qui véhiculent l’émotion suscitée par l’humanitarisme dont l’usage permet d’atteindre les objectifs désirés, à savoir l’occupation du sol et l’accès aux ressources d’autrui. Ainsi l’Europe est en guerre sans le savoir ou sans vouloir le reconnaître.
En effet, qu’est-ce que la guerre, suivie d’une invasion, si ce n’est l’entrée en masse et non sollicitée d’un peuple étranger sur le territoire de ses voisins afin de l’occuper, de s’en approprier partiellement les possessions tout en prenant la population d’accueil en otage ?
Or c’est bien ce qui se passe actuellement avec l’entrée massive de populations déshéritées qui veulent s’installer sans en demander la permission sur nos territoires et s’adjuger sans façon une fraction de nos richesses par le biais d’aides sociales multiples concédées à perpétuité.
Depuis la plus haute Antiquité, c’est bien ainsi que ce processus mortifère a pris place avec les grands mouvements de population de l’histoire qui ont entraîné la destruction des empires et des civilisations de l’époque. Et l’on citera les invasions barbares qui ont provoqué la chute l’Empire romain ou le débarquement de Cortez au Mexique ou encore l’arrivée des Pilgrims Fathers en Nouvelle-Angleterre . Ironie de l’histoire, les envahisseurs potentiels britanniques ont été accueillis en amis par les Indiens, comme les Munichois ont fêté les migrants syriens débarquant à la gare de Munich… Ou les pêcheurs de Lampedusa. L’histoire décidément se répète.
La civilisation au XXI ° en Europe n’est nullement à l’abri de ce danger. Sous le barbouillage humanitaire qui la dissimule, c’est bien une action de guerre que celle qui consiste à débarquer en masse à la gare de Munich ou à l’île de Lampedusa sous le vocable hautement douteux de réfugié politique fuyant la guerre ou tout bonnement de migrant à la recherche d’une vie meilleure.