23/08/2014 – PARIS (NOVOpress)
A travers L’Europe colonisée, Yvan Blot (photo) s’efforce de décrypter le défi auquel l’Europe est aujourd’hui confrontée : sa colonisation.
Une colonisation non seulement par le bas, bien visible et issue d’une immigration de masse venue du sud et soutenue par une démographie galopante mais aussi une colonisation par le haut, plus pernicieuse, à la fois culturelle, politique, économique et religieuse dont la puissance tutélaire et hégémonique n’est ni plus ni moins que l’Empire américain. A ce titre, des organisations telles que l’Otan ou l’Union européenne ne doivent plus être considérées comme des organismes au service de l’intérêt des peuples européens mais des outils d’asservissement au plus grand bénéfice de la nouvelle Rome d’outre-Atlantique. Bien évidemment cette colonisation n’est rendue possible que par la servilité des élites politiques, financières, médiatiques et culturelles européennes.
– une cause matérielle : ce sont les matériaux comme le bois ou la pierre qui permettent la construction de l’édifice, c’est la cause technique ou économique ;
– une cause formelle : elle est à la fois juridique et politique : Ais-je le droit de le construire ?
– une cause motrice : ce sont les hommes qui construisent le temple ;
– une cause finale : la religiosité des grecs ou pourquoi construire ce temple ?
En se servant de ce concept aristotélicien, l’auteur est en mesure de dresser le tableau suivant :
– colonisation par la supériorité technique et économique c’est l’exploitation, la cause matérielle ;
– colonisation militaire et politique, c’est la satellisation ou la cause formelle ;
– colonisation par les hommes, c’est « l’invasion », même pacifique comme l’immigration ;
– colonisation mentale et culturelle c’est l’aliénation qui relève de la cause finale.