28/12/2013 – 13h00
PARIS (NOVOpress) – Le gouvernement socialiste a semble-t-il des problèmes avec les libertés. C’est ce que l’on peut penser avec l’article 13 – depuis article 20 – du projet de loi de programmation militaire, avec lequel « l’État pourrait donc maintenant accéder directement aux données personnelles détenues par les opérateurs de communications électroniques, les fournisseurs d’accès ou bien encore les hébergeurs de sites web. N’importe quel fonctionnaire de l’Intérieur accrédité pourrait consulter facilement toutes ces données, en temps réel et sans contrôle judiciaire », comme l’indique Fabrice Robert, président du Bloc identitaire dans son entretien accordé à Riposte laïque que nous reproduisons ci-dessous. Une ambiance qui rappelle trop le roman « 1984 » de George Orwell et son personnage Big Brother.
Tu viens de publier, dans Boulevard Voltaire, un article particulièrement alarmiste sur le fameux article 13 d’une nouvelle loi de programmation militaire votée par le Parlement. Tu ne parais croire à l’alibi de la lutte contre le terrorisme, et notamment les attentats islamistes…
Pas du tout. L’adoption de cet article 13 (devenu article 20) du projet de loi de programmation militaire doit être perçue comme une véritable menace pour nos libertés individuelles. Sous prétexte de vouloir assurer notre sécurité, cet article instaure un véritable flicage en règle des citoyens français.
Aujourd’hui encore, des parlementaires prennent la lourde responsabilité de voter pour une loi dont ils ne mesurent pas toutes les conséquences – du fait de l’interconnexion grandissante entre les hommes et les réseaux informatiques – et qui permettra malheureusement de mettre les Français sous surveillance.
L’État pourrait donc maintenant accéder directement aux données personnelles détenues par les opérateurs de communications électroniques, les fournisseurs d’accès ou bien encore les hébergeurs de sites web. N’importe quel fonctionnaire de l’Intérieur accrédité pourrait consulter facilement toutes ces données, en temps réel et sans contrôle judiciaire. Nous entrons doucement mais sûrement dans un monde de Big brother légalisé grâce à des parlementaires aveugles et peu au fait des nouvelles technologies. Cela me rappelle l’épisode autour du vote de la loi Hadopi. La plupart des députés qui s’étaient prononcés pour étaient, dans le même temps, incapables de définir le concept de réseau P2P (Peer-to-peer) alors que cette technologie était la principale cible du projet Hadopi censé favoriser la lutte contre le piratage… Aujourd’hui encore, des parlementaires prennent la lourde responsabilité de voter pour une loi dont ils ne mesurent pas toutes les conséquences – du fait de l’interconnexion grandissante entre les hommes et les réseaux informatiques – et qui permettra malheureusement de mettre les Français sous surveillance.
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