Source : Boulevard Voltaire
De la finance à l’enseignement, en passant par l’alimentaire (marché du halal) et la construction de nouvelles mosquées, l’islam tente progressivement de poser son empreinte — voulue comme indélébile — sur le sol européen.
Le voile islamique est interdit dans l’espace public ? L’enseignement dispensé dans les établissements du pays qui les accueille ne leur convient pas ? Qu’importe ! Une enquête récente révèle que le développement de l’enseignement privé musulman est en plein essor en France.
Il y aurait déjà une quarantaine d’établissements confessionnels, mais les projets se multiplient actuellement sur l’ensemble du territoire. D’ailleurs, cette année, deux collèges sont passés – pour la classe de sixième – sous contrat d’association. Ce qui signifie la prise en charge par l’État de la rémunération de certains professeurs.
Une Fédération nationale de l’enseignement privé musulman (FNEM) a été lancée en 2014 pour tenter de structurer ce réseau. Pour son président Makhlouf Mamèche, « la communauté musulmane est en train de rattraper son retard ». Mais Makhlouf Mamèche est également l’un des dirigeants de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), une organisation qui n’a pas hésité à reprendre publiquement la devise des Frères musulmans : « Le Coran est notre Constitution. » Tout un programme, donc, qui n’augure rien de bon sur l’enseignement dispensé dans ces établissements.