Photos de l'Élysée: «Quand la com' remplace la politique» https://t.co/4zKnOyJEf9
— FigaroVox (@FigaroVox) March 15, 2022
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20/07/2018 – FRANCE (NOVOpress)
L’Élysée a décidé d’engager une procédure de licenciement contre Alexandre Benalla après avoir affronté un déluge de critiques. Il vient d’être placé en garde à vue.
Alexandre Benalla est un collaborateur d’Emmanuel Macron accusé d’avoir frappé un manifestant. Il fait l’objet d’une enquête préliminaire ouverte pour violences et usurpation de fonction. Il risque trois ans de prison et 45 000 euros d’amende.
Une commission parlementaire va également mener des auditions, suite à un vote à l’unanimité à l’Assemblée nationale. C’est dire l’ampleur de la polémique qu’a déclenché cette vidéo :
Collaborateur d'Emmanuel Macron, il est mis en cause pour avoir frappé un manifestant le 1er mai à Paris. Mais c'est qui Alexandre Benalla ? pic.twitter.com/BzaKp5bHze
— Brut FR (@brutofficiel) 19 juillet 2018
La scène se passe dans les rues de Paris. En marge des manifestations du 1er mai, un homme est interpellé par les forces de l’ordre. Il est ceinturé, frappé par un individu en civil qui porte des gants et un casque de policier.
Mais il n’est pas policier.
Il s’agit d’Alexandre Benalla. Ancien responsable de la sécurité des déplacements d’Emmanuel Macron, il occupe à l’Élysée le poste d’adjoint au chef de cabinet.
Le 1er mai, Alexandre Benalla était autorisé à se trouver aux côtés des forces de l’ordre en tant qu’« observateur ». Mais comment expliquer alors qu’il portait ce jour-là un brassard orange de policier ?
Mis à pied pendant deux semaines, Alexandre Benalla avait repris son poste. Sur ces images, on le voit ainsi à côté du bus de l’équipe de France à Paris lundi dernier. Cette affaire, l’Élysée l’a donc gérée en interne, en secret, sans saisir la justice.
Affaire #AlexandreBenalla : l'exécutif tente de s'expliquer… et s'enfonce https://t.co/xtWLHky3NO pic.twitter.com/RjGByO6HIK
— Marianne (@MarianneleMag) 20 juillet 2018
03/07/2018 – FRANCE (NOVOpress)
« Fils d’immigré, noir et pédé », bienvenue à l’Elysée !
« Je suis fils d’immigrés, noir et pédé » Ce sont les mots qui étaient inscrits sur le tee shirt de DJ Kiddy smile lors de la fête de la musique à l’Elysée. Un message politique qui fait polémique.
Nicola Sirkis nous a dit ce que nous étions.
Questionné par Laurent Delahousse (France 2) sur la Fête de la musique célébrée à l’Elysée, le chanteur d’Indochine est revenu sur les polémiques : « Il a reçu des artistes noirs, immigrés et homosexuels » commence-t-il avant de poursuivre sur les Français qui critiquent ce choix : « C’est une vieille France qui parle comme ça (…) c’est à la fois homophobe, raciste et c’est pas ce que nous avons envie d’entendre » (Morandiniblog).
La cause est entendue.
Le couple présidentiel est moderne, branché, progressiste et la majorité des citoyens qui, au-delà de la politique, ont été choqués par cet histrionisme au plus haut niveau, est forcément raciste, homophobe, décalée. On n’a plus envie de laisser la parole à cette France-là. Décidément elle ne parvient pas à être au goût du jour !
A-t-on le droit, pourtant, de s’élever contre ce procès expéditif qui fait s’allier la marginalité et le snobisme ?
D’abord il est clair que le couple présidentiel surjoue l’allégresse. Je ne peux pas imaginer qu’il n’ait pas mesuré même fugitivement, malgré le jeunisme qui est son obsession au propre et au figuré, l’anomalie d’une telle représentation en un tel lieu. Manu, je l’ai déjà écrit (billet « Emmanuel Macron se laisse aller… »), n’est rien comparé à cette pantalonnade moins décontractée que ridicule.
Et offensante pour les Français.
Les danseurs queer du DJ Kiddie Smile, comme chez eux, laissant un peu de place à Emmanuel et Brigitte Macron !
Le couple présidentiel aurait eu la résolution le même soir de se laisser encadrer par un autre groupe accoutré de la même manière, blanc, hétérosexuel et français de souche, que j’aurais réagi sur un registre identique.
Ce qui cause problème est le rapport que le couple présidentiel a décidé de nouer, sur un mode provocateur, avec des invités qui n’étaient destinés qu’à surprendre « le bon peuple », tous ces gens qui ne comprennent rien à l’audace artistique ou festive.
Ce qui est difficile à admettre est la lente dérive de l’allure présidentielle vers une peopolisation que je croyais à jamais répudiée du pouvoir tant Emmanuel Macron avait su réfléchir sur les dysfonctionnements des quinquennats précédents. Nicolas Sarkozy n’est plus là et François Hollande se figure qu’il pourra revenir : pourtant Emmanuel Macron, à sa manière, nous ressert leur couvert.
Plus gravement, une présidence de la République, en ouvrant légitimement les portes de l’Elysée à une fête populaire, n’a-t-elle pas pour obligation de se tenir dans un juste milieu, de constituer une sorte de synthèse entre des extrêmes, délirants ou archaïques ? Plutôt que d’aller prendre le parti ostensible de la minorité et de la marginalité ? Ce n’est pas être raciste et homophobe que de considérer que la France n’est pas encore en masse immigrée et homosexuelle et de s’étonner qu’Emmanuel Macron n’en tienne pas compte.
Surtout j’en ai assez de cette décadence d’une société et d’un pays qui inversent avec une volupté masochiste les valeurs fondamentales avec parfois le concours d’une autorité suprême qui devrait au contraire les maintenir, les sauvegarder.
Ce n’est pas pousser le trait que d’affirmer qu’aujourd’hui c’est à la nature de justifier son existence. A la normalité, la sienne. A la parole de démontrer qu’elle vaut mieux que la grossièreté du langage. A la politesse, qu’elle vaut mieux que la vulgarité. A la morale, qu’elle vaut mieux que la malhonnêteté. A l’ordre, qu’il vaut mieux que le désordre. A la tradition, qu’elle mérite plus que la destruction. A la forme, que l’informe.
Cette Fête de la musique à l’Elysée a ajouté sa pierre chic et frelatée à cette décomposition.
Dommage.
Philippe Bilger
Texte repris du site Philippebilger.com
Alors qu’Emmanuel Macron a sévèrement remonté les bretelles d’un adolescent qui l’avait appelé « Manu », il a trouvé tout à fait digne et adapté de poser avec son épouse aux côtés de travestis gainés de résille qui ont balancé insultes et éructations sur le perron de l’Elysée.
C’est comme pour Médine, c’est de l’art. Voici quelques extraits des paroles qui ont résonné à l’Elysée jeudi soir pour la Fête de la musique où 1 500 invités avaient été conviés par le couple Macron à se déhancher sur de l’électro et du voguing, une danse urbaine devenue le vecteur de la communauté LGBT noire américaine :
« Ce soir, brûlons cette maison, brûlons-la complètement », « Ne t’assieds pas, salope, s’il te plaît », « Danse, enc… de ta mère, danse », « T’es vénère parce que je me suis fait sucer la b… et lécher les c… », etc. On comprend l’air extasié de Brigitte Macron enlacée par un travesti noir, à quelques jours de la visite de « Manu » au Vatican. Le couple présidentiel a posé, très officiellement, entouré des danseurs LGBTQ, devant l’objectif de Pierre-Olivier Costa, directeur de cabinet de Brigitte Macron.
DJ Kiddy Smile est monté sur la scène entouré de ses travelos et trans devant le palais de l’Elysée (dont l’accès est théoriquement encadré strictement par le protocole présidentiel) avec un t-shirt où était écrit « Fils d’immigré, noir et pédé », en signe de protestation contre la loi asile et immigration. Il avait averti sur Facebook que ses chansons porteraient le même message « sans que personne ne puisse les étouffer ».
Du FN au LR, les réactions indignées ne se sont pas fait attendre : « Au secours ! », a réagi Marine Le Pen sur Twitter. « Ces marches ont vu passer De Gaulle, Kennedy, Trump ou encore Poutine. Et puis il y a eu ça… », a tweeté Jordan Bardella, le porte-parole du FN en postant une vidéo. « La présidence de la République n’est pas une boîte de nuit et encore moins un strip-bar », a renchéri le député LR du Vaucluse Julien Aubert. « Emmanuel Macron a déshonoré hier sa fonction en hébergeant un spectacle complètement déplacé. J’ai honte pour lui. »
Honte ? Pensez-vous. C’est le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le parlement, Christophe Castaner – celui dont la maman catholique était voilée – qui a enfoncé le clou en personne samedi : « Diffusons cette photo puisqu’elle gêne tant une partie de la classe politique qui banalise des propos racistes et homophobes. Cette photo vous dérange ? Tant pis. Partageons-la ! »
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 25 juin 2018
25/06/2018 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Le journal le Figaro n’a pas hésité à titrer : « Le temps d’une soirée, l’Élysée s’est transformé en boite de nuit électro ».
C’est à l’occasion de la fête de la musique que 1500 personnes se sont invitées dans la Cour d’honneur de l’Élysée jeudi dernier, pour une soirée festive aux côtés du couple présidentiel. Plusieurs DJ’s se sont succédés pour animer la soirée : Chloe, Kavinsky, Busy P, Cézaire, et Kiddy Smile, qui s’est fait remarquer par un t-shirt sur lequel on pouvait lire « fils d’émigré, noir et pédé ». Le tout sous la bénédiction de Jack Lang, ex ministre de la Culture de François Mitterrand, qui a institutionnalisé la fête de la musique en 1982. Il faisait partie des invités d’honneur.
Et comment cet événement a –t-il été ressenti par les Français ?
Certains commentateurs n’ont pas hésité à voir dans cet événement inédit, un abâtardissement de la fonction présidentielle, qui n’est pas sans rappeler l’épisode de la gouvernance Hollande au cours duquel le rappeur Black-M avait été sollicité puis décommandé pour la commémoration du centenaire de la bataille de Verdun.
Il ne manque qu’une prochaine fête des voisins pour redynamiser, au sommet de l’Etat, les ressorts usés du « vivre ensemble ». Ajoutons que la fête de la musique n’a pas été la fête pour tout le monde : Ouest-France révèle que jeudi soir à Saint-Brieuc, un couple a été roué de coup par trois mineurs dits « isolés », mais bien déterminés à s’emparer des téléphones portables de leurs victimes.
04/07/2017 – FRANCE (NOVOpress) : « Et si on arrêtait les faux-semblants ? Et si on arrêtait l’hypocrisie ? Et si on débranchait l’hôtel Matignon ? », se demandait à haute voix Eric Zemmour ce matin sur RTL.
« Et si on renvoyait Édouard Philippe dans sa bonne ville du Havre ? Et si on prenait acte que le premier ministre ne sert plus à rien, qu’il est inutile, superflu ? »
« Cette question, explique-t-il, n’est pas nouvelle sous la Ve République. On la pose quasiment depuis les débuts du régime, lorsque le général de Gaulle nomma à Matignon son ancien collaborateur – déjà ce terme de collaborateur – Georges Pompidou. Mais la question a pris une acuité nouvelle depuis l’instauration du quinquennat qui prive le président de ce temps long qui lui donnait de la hauteur et laissait l’espace de la gestion au premier ministre. C’est ainsi après tout que la Constitution l’avait prévu [en son] article 20 : le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation. »
« Le premier ministre, analyse Eric Zemmour, est le reliquat du monde d’avant, celui d’un régime parlementaire qui s’identifiait jadis avec la République. Pour le meilleur et pour le pire. »
Or « avec son discours devant le congrès, malgré ses précautions, [Macron] a pris le risque de court-circuiter le discours de politique générale du premier ministre. Mais après tout, ses prédécesseurs usaient aussi largement de messages au Parlement qui avaient le même effet. En revanche, les réformes annoncées, et en particulier la réduction du nombre de parlementaires, risquent d’éloigner encore plus le député de ses électeurs dans des circonscriptions géantes où l’élu n’aura plus guère d’ancrage. »
Pour Eric Zemmour,
« Macron est l’incarnation d’une technocratie qui ne veut plus se cacher ni derrière la droite et la gauche, ni derrière le Parlement. Elle gouverne en direct, dans un face à face avec le peuple. »
A cela, conclut l’éditorialiste, il y a « deux risques majeurs », qu’il expose.
Jean-Lin Lacapelle, 49 ans, secrétaire FN aux fédérations, vient de boucler un Tour de France de 96 départements. Son physique d’acteur de cinéma et son surnom de « nettoyeur » en font une forte personnalité dont on attend parfois la visite avec inquiétude. Sa mission : professionnaliser le mouvement de Marine Le Pen et en faire un parti prêt à l’exercice du pouvoir qui est toujours beaucoup plus difficile que sa conquête.
— Vous êtes un ancien haut cadre de L’Oréal. Comment passe-t-on du n° 1 de la beauté à la bête immonde ?
— Je suis en effet un ancien cadre de L’Oréal mais je suis avant tout un militant de toujours du Front national et de la cause nationale. Je suis arrivé en 1984 au FN. J’ai occupé différentes fonctions. J’ai été conseiller régional de 1998 à 2010 dans le Centre, candidat une vingtaine de fois à différentes élections. Je me considère avant tout comme un militant patriote avant d’être un cadre d’entreprise privée. Maintenant il est vrai que cette double expérience, à la fois politique et à la fois professionnelle dans le privé, a laissé penser à Marine Le Pen que je pouvais peut-être apporter une valeur ajoutée dans la mission qu’elle m’a confiée, celle du secrétariat national aux fédérations au sein de l’appareil du Front national et celle de responsable de la mobilisation militante dans le cadre de son équipe de campagne.
— Quel était le but de votre Tour de France des fédérations FN ?
— Lorsque Marine Le Pen nous a hissés à la hauteur du premier parti de France en recueillant 30 % des suffrages aux dernières régionales, elle a exprimé clairement l’objectif de professionnaliser le mouvement. Ça ne veut pas dire casser le mouvement ni le changer bien évidemment, mais améliorer le fonctionnement du Front national et hausser notre niveau d’exigence. Cela signifie aussi renouveler un certain nombre de cadres sans les écarter, je tiens à cette précision. Si nous sommes contre le cumul des mandats, nous sommes aussi contre le cumul des responsabilités et il est bon de mettre un peu de sang neuf dans les rouages.
— Vous dites que l’on ne peut plus diriger le Front national comme il y a 15 ans. Concrètement, comment procédez-vous pour améliorer l’appareil frontiste ?
— Très rapidement, au fil de mes déplacements, je me suis rendu compte qu’il y avait un besoin d’écoute et de proximité entre le siège et les fédérations et il m’a paru nécessaire et important de faire le tour des départements. J’en suis à 85 fédérations visitées sur 96. Sous la forme de conférences de presse, réunions de bureaux qui me donnent l’occasion de rencontrer personnellement les cadres, les élus et les candidats et moments de convivialité lors d’un dîner, car c’est important aussi d’allier l’utile à l’agréable.
Les choses avancent très vite. Je me suis fixé quatre objectifs. Premièrement : les bonnes personnes aux bons postes. Il faut avoir les bons secrétaires départementaux. Avec le secrétaire général Nicolas Bay, nous avons proposé au Bureau politique 35 nouveaux secrétaires départementaux qui ont été nommés depuis. C’est un gros renouvellement. Secondement : les bonnes structures. Il est important que chaque secrétaire départemental ait une équipe étoffée autour de lui. Plus on a de talents, plus on a de compétences, plus on est efficace. L’objectif était aussi de professionnaliser les structures fédérales. Troisièmement : les bons outils. Etre actifs sur les réseaux sociaux, avoir une permanence. Pour l’image du Front national, nous avons souhaité moderniser nos structures et faire en sorte que chaque département ait sa permanence. Nous avons ouvert des permanences dans des départements qui n’en avaient jamais eu. La Charente par exemple, l’Ain, la Meuse.
Le quatrième point enfin et pas le moindre, ce sont les bons candidats. Cela veut dire hausser notre niveau d’exigence sur le choix des pré-investitures pour les élections législatives. Nous partons du postulat que Marine Le Pen sera élue présidente de la République et qu’il y aura un raz de marée bleu marine à l’Assemblée nationale. Il lui faut donc un groupe constitué de députés capables de défendre son projet politique. Nous sommes d’autant plus exigeants dans le choix et la désignation de nos candidats et dans le niveau de qualité requis.
— En allant à la rencontre de ces nombreux Français, quelle préoccupation ou quelle inquiétude vous ont paru les concerner en priorité ?
— La France est à genoux. On sent les Français extrêmement inquiets. Mais on les sent lucides. Je ressens pour la première fois une fenêtre de tir historique dans la candidature de Marine Le Pen. Elle est la seule capable d’apporter une lueur d’espoir, un projet politique clivant et rupturiste, le seul projet sur le territoire du patriotisme. Quand on voit les exemples du Brexit, des référendums en Italie, en Hongrie, de l’élection en Autriche qui aurait dû être gagnée s’il n’y avait pas eu de fraude lors du premier scrutin, mais aussi de l’élection de Trump aux Etats-Unis, on sent qu’il se prépare un printemps des patriotes en France. Le clivage droite-gauche est depuis longtemps pour moi révolu, je fais partie de cette école-là. Je crois que tout va se jouer maintenant sur la candidature de Marine Le Pen candidate des Français, candidate du peuple et des patriotes français. Face aux candidats du système, à ceux qui ne veulent pas changer l’Union européenne et veulent poursuivre la politique catastrophique qui nous a menés là où nous sommes.
— Notre famille d’idées reproche à Marine Le Pen une gauchisation de ses idées. N’est-ce pas plutôt son électorat qui se modifie, avec l’arrivée d’anciens électeurs de gauche séduits par les idées qu’elle défend ? Comme 30 % des fonctionnaires par exemple qui disent avoir une bonne opinion d’elle.
— Pour la première fois, nous concourons pour gagner. Marine Le Pen doit recueillir 50 % et une voix pour gagner au second tour. Ça veut dire qu’elle ne doit pas être la candidate exclusive du Front national. Elle est au-dessus des partis. Elle est soutenue par le Front national mais elle est la candidate du rassemblement national, du rassemblement patriote et comme elle l’a elle-même formulé, la candidate du rassemblement présidentiel. C’est ce qu’elle incarne aujourd’hui. Si nous voulons gagner l’élection présidentielle au scrutin majoritaire et conquérir les plus hautes fonctions de l’Etat, nous devons rassembler la majorité des Français et sortir des clivages. Marine a cette capacité d’ouverture et de rassemblement.
propos recueillis par Caroline Parmentier
Entretien paru dans Présent daté du 14 janvier 2017
03/01/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Apparu fin 2014 lorsque François Fillon fut soupçonné d’avoir demandé au secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet de porter l’estocade judiciaire contre Nicolas Sarkozy, le hashtag FillonGate a été repris par les partisans de Marine Le Pen. Et à une heure du passage de l’ancien premier ministre au 20 heures de TF1, les attaques redoublent d’intensité sur Twitter, mettant notamment en cause son activité professionnelle et ses revenus, dont il n’a pas communiqué la provenance.
Ce soir, @FrancoisFillon est invité au JT : va t-il enfin répondre? Qui a payé ses très lucratives conférences ?#FillonGate pic.twitter.com/kpdp3N92kZ
— Avec Marine 🇫🇷 (@avec_marine) 3 janvier 2017
Des lois financières « charia-compatibles »? Expliquez-vous @FrancoisFillon ! #FillonGate pic.twitter.com/TAUSq05EEo
— Patriote ! (@RRS_off) 3 janvier 2017
Quels sont les clients cachés de Fillon ?
Le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Finance, les banques ? #FillonGate pic.twitter.com/tPhi4FZVMz
— Gaëtan Dussausaye (@G_Dussausaye) 3 janvier 2017
Fillon refuse de s’expliquer sur son obscure société de conseil, c’est très grave. Il doit repondre ! Cc @TF1LeJT #FillonGate pic.twitter.com/7qTtLMDxeR
— Joffrey Bollée (@JBollee) 3 janvier 2017
22/11/2016 – FRANCE (NOVOpress) : Pour Eric Zemmour, le défi qui se présente à François Fillon est maintenant d’« être Pompidou », sinon il mourra, sinon il sera balayé. Ce matin sur RTL, le chroniqueur a analysé cette « divine surprise » pour la gauche qu’a été le score de François Fillon – et sa probable victoire dimanche prochain –, en ce sens qu’elle lui permet de se refaire une santé à moindre coût sur le thème : « Au secours, la droite revient ! » Sous-entendu : la vraie droite, bien dure, pour tout dire bien réac. « Elle n’aura même pas besoin de travailler ses argumentaires, l’équipe d’Alain Juppé est en train de les préparer avec grand soin. »
Mais voilà aussi, estime l’essayiste, que « le Front national est débordé sur sa droite » et que, si Fillon tient bon face à la déferlante médiatique, « il peut couper l’électorat du FN en deux, détacher son aile la plus traditionaliste, aller chercher un électorat populaire qui ne s’est pas déplacé dimanche dernier. » C’est pour cela qu’il doit être Pompidou, sinon, ce sera « la mort ». Explications en vidéo d’Eric Zemmour.
22/04/2016 – PARIS (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Dès 2013, François Hollande aurait mis en place un cabinet noir pour faire tomber Nicolas Sarkozy avant 2017. C’est ce qu’affirment deux journalistes Stéphanie Marteau et Aziz Zemouri, qui racontent cela dans un livre L’Élysée off paru cette semaine chez Fayard.
La collecte d’informations est au cœur de ce système.
« Très clairement, un système a été mis en place, des hommes de confiance ont été placés à des postes stratégiques pour faire remonter les informations utiles, c’est‑à‑dire celles concernant les affaires judiciaires de Nicolas Sarkozy », a raconté Stéphanie Marteau ce mercredi dans l’émission du journaliste Eric Brunet sur RMC. Il s’agit du secrétaire général de l’Elysée, Pierre‑René Lemas jusqu’en avril 2014 puis de Jean‑Pierre Jouyet, « qui font remonter les informations au président de la République ».
Bernard Muenkel (recruté sous Sarkozy) s’est vu demander à plusieurs reprises d’aller fouiller dans les archives du président. Il devait « piocher dans tous les documents qui pouvaient servir la justice et le mettre en cause, notamment dans l’arbitrage Tapie ». Une pratique illégale qu’il a toujours refusée avant d’être écarté par le pouvoir, en 2013.
Une vieille idée. L’idée d’un cabinet noir monté par l’Elysée n’est pas neuve. Valeurs actuelles avait aussi enquêté sur le sujet. L’hebdomadaire révélait que Eric Bio-Farina, le commandant militaire du palais, demandait à Bernard Muenkel de fouiller dans les archives de l’ancien président de la République et de violer le protocole d’accord signé par Nicolas Sarkozy avec le ministère de la Culture qui règle l’accès aux archives du quinquennat de l’ancien chef de l’Etat.
29/03/2016 – PARIS (NOVOpress) : Jean-Jacques Barberis, conseiller aux affaires économiques de François Hollande, va quitter l’Elysée. Il va rejoindre l’entreprise de gestion d’actifs Amundi, filiale du Crédit agricole, où il s’occupera « de la clientèle des fonds souverains et des banques centrales ». Cet influent énarque de l’ombre, âgé de 36 ans, avait accédé à la lumière médiatique – et gagné le sobriquet de Tanguy – lorsqu’il avait fait la couverture de L’Obs en tant que membre de la « jeune garde du président ». Il avait le titre de conseiller aux affaires économiques et financières nationales et européennes du chef d’Etat.
Dès son départ entériné, sans doute avant l’été, François Hollande se retrouvera dépourvu de tout conseiller économique ! Laurence Boone, conseillère spéciale du chef de l’Etat chargée des sujets économiques, vient aussi de partir pour devenir économiste en chef au sein du groupe Axa. Le Monde écrit en effet qu’« il ne semble pas, à ce stade, que la présidence de la République ait l’intention de recruter un nouveau conseiller économique » car « la dernière année du quinquennat, par nature, sera nettement moins chargée en réformes »…
27/06/2015 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
L’affaire des écoutes américaines n’a pas fini de faire jaser. Le scandale dont les États-Unis se sont rendus coupables en surveillant trois présidents de la République française ne semble en effet pas beaucoup concerner le gouvernement. Bien sûr, le sujet a été évoqué à l’Assemblée nationale, et a été largement commenté par un nombre important de responsables politiques.
Mais l’indignation des hommes politiques français s’apparente à la montagne accouchant d’une souris
À droite comme à gauche, les représentants du peuple ont condamné l’acte américain. Ils ont pleuré la dignité blessée de la République française, ils ont crié leur incompréhension, ils ont développé des trésors d’argumentation pour accabler les services de renseignements américains ; bref, ils ont abreuvé les médias de leur « indignation » et ont couvert sous le bruit de leurs paroles la vacuité de leurs actions. Au bout du compte, en effet, la seule mesure concrète annoncée par le gouvernement à l’encontre des États Unis a été… une demande d’explications. Après avoir dénoncé un acte de trahison, une violation grave, un crime commis d’allié à allié, la demande d’explications sera donc la seule mesure pratique que la France prendra pour laver son honneur bafoué.
Compte tenu du traitement infligé à la Russie, l’attitude du gouvernement français apparaît pour le moins à géométrie variable
Comment ne pas s’étonner, alors que tout récemment la France s’était signalée par la dureté du traitement qu’elle avait réservé à la Russie ? Pour une affaire qui ne la concerne pas directement (il s’agit bien évidemment de la guerre en Ukraine) la République française n’avait pas hésité à sanctionner le gouvernement russe en refusant de lui livrer les deux porte hélicoptères de type Mistral qu’elle lui devait, n’hésitant pas à porter un coup à sa propre économie, prétextant des raisons d’ordre éthique. Mais aujourd’hui, alors que la France est insultée gratuitement et directement par cette même puissance qui a réclamé son soutien et son sacrifice lors du conflit ukrainien, rien ne sera mobilisé, si ce n’est une grande agitation qui remue beaucoup de vent.
Cette affaire révèle, s’il en était besoin, la dépendance assumée de la France envers les États Unis, qui prend aujourd’hui la forme d’une humiliation à peine camouflée.
Crédit photo : EFF Photos via Flickr (CC) = EFF NSA logo parody (sticker)
#FranceLeaks : le gouvernement s'équipe en matériel de haute sécurité de fabrication nationale pic.twitter.com/8k6pDF7VtF
— legrugru (@legrugru) June 24, 2015
«L'Union européenne doit demander l’arrêt immédiat des négociations du traité transatlantique» http://t.co/ONMnEfjkJ8 #FranceLeaks #TTIP
— Eva Joly (@EvaJoly) June 24, 2015
A mettre ce matin sur la porte de mon confessionnal… Histoire de rassurer les paroissiens. #FranceLeaks #NSA pic.twitter.com/5n6vPX8pN7
— Abbé Grosjean ن (@abbegrosjean) June 24, 2015
01/04/2015 – PARIS (Novopress)
Le logo du nouveau compte Twitter @Elysee_com n’a pas manqué de faire réagir sur le réseau social. L’objectif affiché de la présidence : dialoguer et interagir avec les internautes en répondant à leurs interrogations.
Mais c’est surtout le logo qui a retenu l’attention des internautes. Certains y vont vu un avion en chute libre, d’autre une saucisse de Strasbourg qui s’envole ou encore la tête de Goldorak.
Il s’agit, en fait, du célèbre faisceau de licteur* en version très simplifiée.
Ce symbole venu de la Grèce antique fut adopté après la révolution française par la République pour signifier l’union et la force des citoyens français réunis pour défendre la Liberté.
*Sous la Rome antique, les licteurs constituaient l’escorte des magistrats qui possédaient l’imperium, c’est-à-dire le pouvoir de contraindre et de punir.
Le logo de @Elysee_Com veut-il nous annoncer le crash imminent de la présidence #Hollande ? pic.twitter.com/D6yq6jw499
— Fabrice Robert (@_fabricerobert) 31 Mars 2015
Le nouveau logo de la communication de l'Elysée fait bien rire les internautes http://t.co/9aus6uPGWg pic.twitter.com/jVALqEsyqD
— BFMTV (@BFMTV) 31 Mars 2015
Le nouveau logo de l’Élysée sous l'ère socialiste, ma tentative d'interprétation pic.twitter.com/FLXOmVp3x5
— Gaby Hache (@gaby_hache) 30 Mars 2015
Pour moi, le nouveau logo de la com de l'Elysée évoque plutôt une bombe atomique. pic.twitter.com/yFrnd9Q2oB
— Xavier Ternisien (@xternisien) 1 Avril 2015
L'étrange logo du compte Twitter de l'Elysée fait le buzz http://t.co/c47eKlIbMw
— Le Parisien (@le_Parisien) 31 Mars 2015
Quand l'#Elysee devient la risée du web avec son nouveau logo >> http://t.co/864w9gF7bF pic.twitter.com/iY5nLV67Pr
— LaTribune (@LaTribune) 31 Mars 2015
14/12/2014 – PARIS (NOVOpress)
Le président Charles de Gaulle et sa femme reçoivent 200 écoliers mêlés aux enfants du personnel de l’Elysée pour le traditionnel sapin de Noël de l’Elysée.
C’était le 19 décembre 1962 avant que le regroupement familial fut rendu légal, et institutionnalisé, par le président Valéry Giscard d’Estaing, et son premier ministre Jacques Chirac, un gouvernement de « droite ». Regroupement familial qui a été le premier des grands textes des gouvernements français et de l’Union européenne organisant le « Grand Remplacement ».
Visualiser la vidéo en plein écran pour mieux voir les détails
Et voilà ci-dessous en 2014 (voir aussi Novopress ici). Comme l’on dit ça interpelle !
13/12/2014 – PARIS (via BFM TV)
François Hollande a inauguré vendredi soir le sapin de Noël de l’Elysée en compagnie d’enfants survoltés. Pour la petite histoire, l’illumination du sapin est par tradition une prérogative de la première dame. L’an dernier Valérie Trierweiler avait appuyé sur le bouton. Cette année, le Président, l’a fait lui-même. Une belle image du Grand Remplacement…
20/08/2014 – PARIS (via Polémia)
A l’occasion de la sortie du tout dernier numéro de son périodique L’Afrique Réelle (n°56 – Août 2014), Bernard Lugan (photo) présente, dans son éditorial, la mesure de censure dont il a fait l’objet en juin dernier. On la lira ci-après.
Les interactions entre l’Afrique du Nord et le Sahel : quand le temps long donne la clé de lecture des conflits actuels
Dans ce numéro de L’Afrique Réelle je publie l’intégralité[*] du texte de mon intervention censurée par l’Elysée (voir mon communiqué du 9 juillet 2014).
Pour mémoire, le 24 juin 2014, à la demande des Armées, je devais présenter aux attachés de Défense français en poste dans une quinzaine de pays africains la question de l’interaction entre l’Afrique du Nord et le Sahel à travers le temps long. Le but de cette intervention très spécialisée était de donner à ces hauts responsables militaires une vision globale ainsi que des clés de lecture dépassant les frontières de leurs affectations respectives. Cette intervention de type universitaire n’avait aucun caractère politique ou polémique et les abonnés à L’Afrique Réelle le constateront d’évidence en lisant le texte.
Quelques jours avant la date prévue, un ordre téléphoné depuis l’Elysée contraignit les organisateurs à décommander la prestation bénévole qui m’avait été demandée. Dans mon communiqué daté du 9 juillet, j’écrivais : « Alors que la complexité des situations locales et régionales nécessite une connaissance de plus en plus « pointue », non idéologique et basée sur le réel, la présidence de la République, avec un sectarisme d’un autre temps, a donc privé les attachés de Défense français d’une expertise à la fois internationalement reconnue et nécessaire à la bonne compréhension des zones dans lesquelles ils servent… »
Je n’ai rien à retirer à ces lignes. D’autant plus que les épurateurs zélés qui prospèrent actuellement dans l’appareil de l’Etat ont déclenché une campagne visant à m’évincer des divers cénacles militaires devant lesquels j’interviens.