Henry de Lesquen est président du Club de l’Horloge
♦« Adopté en 2007 par le Parlement à la demande du nouveau président de la République N. Sarkozy, c’est, écrite autrement, la constitution européenne repoussée par référendum en 2005 ».
Les électeurs votent souvent sur des promesses. Mais peut-on passer sous silence les bilans ? Ce n’est pas l’avis d’Henry de Lesquen. Farouche contempteur de Nicolas Sarkozy, Henry de Lesquen relève ici douze points de faiblesse dans la direction des affaires d’Etat de l’ancien président de la République. Un texte polémique mais d’une précision chirurgicale.
Polémia.
1 Accélération de l’immigration
200.000 immigrés légaux par an, sans compter les illégaux, alors que ce n’était « que » 150.000 par an avant 2002, du temps où le socialiste Jospin était premier ministre. Cela fait plus de deux millions en dix ans, de 2002 à 2012 (Sarkozy a été ministre de l’Intérieur de 2002 à 2007, à quelques mois près, président de la République de 2007 à 2012, et c’est lui qui, pendant ces dix années, a eu la haute main sur la politique de l’immigration).
2 Forfaiture du Traité de Lisbonne
Adopté en 2007 par le Parlement à la demande du nouveau président de la République N. Sarkozy, c’est, écrite autrement, la constitution européenne repoussée par référendum en 2005.
3 Réintégration dans l’OTAN et soumission aux Etats-Unis
Comment un souverainiste ou un gaulliste pourrait-il voter pour Sarkozy sans se renier ?
4 Accroissement de 600 milliards d’euros de la dette publique
De 1.200 milliards en 2007 la dette publique passe à 1.800 milliards en 2008. Soit 10.000 euros de plus par Français.