25/09/11 – 17h30
BERLIN (NOVOpress)– C’est un bilan à la froid profond et sombre qu’a dressé le Pape Benoit XVI de son voyage dans son Allemagne natale.
En effet, s’il souligne avec raison le “bien-être, l’ordre et l’efficacité” qui y règnent, le Souverain pontife met particulièrement en avant la “pauvreté dans les relations humaines” et dans les “préoccupations spirituelles et religieuses”.
Lors de son intervention à Fribourg devant le conseil central des catholiques allemands, Benoît XVI a même imaginé des experts venant de pays lointains pour étudier l’Allemagne et constatant le relativisme, la matérialisme et l’égoïsme qui y régnent.
Un constat qui peut bien sûr être étendu à la plupart des pays occidentaux quand Benoit XVI déclare : “Nous vivons une époque caractérisée, en grande partie, par un relativisme subliminal qui pénètre tous les domaines de la vie et où l’engagement altruiste pour le bien commun, dans les domaines sociaux et culturels, ou pour les personnes dans le besoin, diminue”.
Le Saint Père a également regretté la diminution drastique, chez la plupart des couples contemporains, du “courage de promettre d’être fidèle pendant toute une vie, le courage de se décider et de dire : ‘Maintenant moi je t’appartiens totalement’”.