21/09/2011 – 12h00
BREST (NOVOpress) – Après Finistériens, un album magnifique qui aimait bien vitrioler la société consumériste, Miossec revient avec un nouvel opus, baptisé Chansons ordinaires. Un disque court, d’une trentaine de minutes, dont tous les titres commencent par « chanson » : Chanson que personne n’écoute, Chanson qui laisse des traces, etc. L’ami de Nolwenn Leroy continue dans l’autodérision, l’ironie et l’humour noir, mais sur un ton plus léger et surtout plus rock.
Sur le morceau Chanson protestataire, Miossec ne fait pas dans le politiquement correct en chantant « Y a pas que des saints chez les tibétains ». Ou encore, « Ya pas que des fachos sous les drapeaux » et « Ya pas que des scélérats dans les commissariats ». Les rappeurs de l’Hexagone riront jaune… Mais à l’extrême fin de cette chanson, il faut tendre l’oreille car Miossec murmure une dernière confession protestataire : « C’est quoi ce putain de système bancaire de merde ? » Le Brestois a encore mis les voiles, bien loin des places boursières.