14/09/2011 14h00
PARIS (NOVOpress) – Depuis sa sortie, début septembre, « Dead island » serait le jeu vidéo « le plus apprécié du moment », selon le site Référencement Internet Web. Le scénario ? Une île paradisiaque sombre dans le chaos après une invasion de zombies. L’histoire est en effet calibrée pour le succès commercial : le joueur a le choix d’incarner l’un des quatre personnages, deux hommes, deux femmes, parité oblige : Logan, un ancien joueur de football américain ; Sam B, un rappeur ; Purna, une ancienne policière de Sydney, et enfin, Xian, une Chinoise. Un quatuor politiquement correct dont la mission est simple : découper du zombie. L’écran se teinte en rouge en cas de blessure, le sang gicle des membres sectionnés… le jeu, interdit aux moins de 18 ans, surfe sur les clichés des films d’horreur grand public.
Mais, « Dead island », c’est aussi l’apocalypse d’un monde sans identité, artificiel, plongé dans la terreur. L’île « sea, sex and sun », aux corps bronzés, aux discothèques branchées et à ses plages de sable fin pour touristes fatigués, se transforme rapidement en un univers métissé qui vire à l’horreur. Zombies et survivants partagent un point commun : ils viennent des quatre coins de la Terre. « Dead island » véhiculerait-il un message subliminal : Le tourisme de masse est désespérant et la société multiculturelle cauchemardesque ?