03/09/2011 18h55
ANKARA (NOVOpress) – L’affaire de la flotille de Gaza (image ci-dessus) crée toujours de nombreux remous, plus d’un an après les faits. Dernier épisode en date, l’expulsion de Turquie de l’ambassadeur d’Israël. Ankara a pris cette décision suite au refus de l’Etat hébreu de présenter ses excuses. Il faut rappeler que l’arraisonnement par l’armée israélienne de cette flotille avait coûté la vie à neuf Turcs. Ce qui avait déclenché la colère d’Ankara.
L’ONU avait procédé à une enquête qui a établi qu’Israël avait utilisé une force “excessive et déraisonnable”. Cependant les Nations unies considèrent que le “blocus maritime (israélien) a été imposé en tant que mesure de sécurité légitime de façon à empêcher l’entrée d’armes dans Gaza par la mer et sa mise en oeuvre respecte les exigences du droit international”.
Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahou indique : “Israël exprime à nouveau ses regrets pour les pertes en vies humaines, mais ne s’excuse pour cette opération. Israël, comme tout autre pays, a le droit légitime de se défendre”.
De son côté, la Turquie considère ce rapport comme nul et a décidé, en plus de l’expulsion de l’ambassadeur d’Israël, la suspension des accords militaires bilatéraux et une saisine de la Cour internationale de Justice.
Le rapport de l’ONU a été également critiqué par l’Autorité palestinienne.