23/08/11 – 12h20
PARIS (NOVOpress) – C’est un nouveau scandale sanitaire provoqué par le capitalisme mondialisé que l’association écologistes Greenpeace semble avoir mis en lumière. En effet, selon l’association, des traces de substances chimiques toxiques susceptibles de porter atteinte aux organes de reproduction des êtres vivants ont été détectées dans des produits de quatorze grands fabricants de vêtements. Parmi les marques mises en cause figurent Adidas, Uniqlo, Calvin Klein, Li Ning, H&M, Abercrombie & Fitch, Lacoste, Converse et Ralph Lauren.
Pour arriver à cette inquiétante conclusion, d’autant plus grave à l’heure où la fertilité européenne est en baisse sensible, Greenpeace a acheté dans 18 pays des échantillons de vêtements de ces marques, fabriqués notamment en Chine, au Vietnam, en Malaisie et aux Philippines, puis les a analysés. Le résultat est implacable : des éthoxylates de nonylphénol (NPE) ont été détectés dans 2/3 de ces échantillons.
Les éthoxylates de nonylphénol (NPE) sont des produits chimiques fréquemment utilisés comme détergents dans de nombreux processus industriels et dans la production de textiles naturels et synthétiques qui décomposent en nonylphénol (NP), un sous-produit très toxique et un important un perturbateur hormonal.
Selon le rapport de l’ONG, ces produits toxiques contamineraient non seulement les systèmes d’égouts puis d’eau potable des pays producteurs, mais également les vêtements exportés au sein desquels les quantités résiduelles de NPE sont importantes et susceptibles d’être dangereuses.