11/08/2011 – 18h45
BERNE (NOVOpress) — Alors que les organisations de gauche décrivent les adhérents de l’UDC comme des « petits Suisses » à l’esprit étroit, étrangers aux vastes évolutions du monde, le parti populiste suisse répond en proposant des résidents suisses en Afrique du sud au prochaines élections fédérales du 23 octobre prochain dans le canton de Schwyz.
Le pays que les progressistes de toutes les couleurs présentent comme l’exemple parfait de société post-raciale a suscité parmi les Suisses qui y résident de nombreuses adhésions à l’UDC. De toute évidence leur expérience concrète du multiculturalisme à dominante africaine ne les encourage pas à se rallier aux partis de gauche de leur pays.
Les deux Schwytzois choisis par l’UDC, Mario Valli et Josef Züger, ont gardé des liens étroits avec leur patrie bien qu’ils vivent depuis de nombreuses années à l’étranger.
Mario Valli, né en 1946, a émigré en Afrique du Sud en 1967. Originaire de Küssnacht am Rigi, il a fait un apprentissage de mécanicien sur machines chez Garaventa à Goldau. Après un perfectionnement professionnel en Afrique du Sud, il a travaillé durant 26 ans comme responsable technique dans une maison américaine. Aujourd’hui il exerce avec succès le métier d’agent immobilier. Politiquement, Mario Valli a siégé pendant douze ans au conseil municipal de l’immense métropole de Johannesburg. Président du Club Suisse de Johannesburg, il manifeste son attachement à sa patrie en effectuant régulièrement des visites en Suisse.
Josef Züger, né en 1945, est un enfant d’une famille nombreuse d’Altendorf. Après une formation de maçon, puis de mineur, il a travaillé pendant près de vingt ans dans la même entreprise comme chef d’atelier pour la fabrication d’éléments de construction. Relevant un nouveau défi en 1988, il a émigré en Afrique du Sud pour y construire et développer avec sa femme un élevage de porcs qui a reçu plusieurs distinctions au niveau national. Passionné de tir, il est membre du Swiss Rifle Club de Johannesburg. Jusqu’en 1988, il avait récolté en Suisse de nombreux lauriers lors des Fêtes fédérales de tir en tant que membre de l’équipe de tireurs sportifs du canton de Schwyz. A la retraite depuis 2007, il entretient ses nombreuses relations sociales en Afrique du Sud, mais aussi en Suisse et dans le reste de l’Europe.
Ces candidatures montrent bien que l’offensive idéologique des médias suisses et de toute la bien-pensance helvétique coalisée ne peut rien contre les faits. Les Suisses, même ceux qui résident à l’étranger, se rendent compte que le pays court à l’abîme si rien n’est fait pour arrêter la désastreuse politique en matière de droit d’asile et d’immigration illégale de populations peu adaptées à la vie dans une société industrielle.