11/08/2011 – 10h10
BIRMINGHAM (NOVOpress) — L’assassinat à Birmingham (photo de la ville) de trois jeunes Pakistanais («Asian», dans le langage politiquement correct britannique) par une voiture dont les occupants seraient des possibles émeutiers Noirs a réveillé les haines raciales jamais éteintes entre les communautés noire et pakistanaise.
Moins sensibles au prêchi-prêcha antiraciste, les Pakistanais n’hésitent pas à exprimer en public une détestation et un mépris des Noirs afro-caraïbes telle que l’on ne l’entendrait jamais dans la bouche d’un Européen, davantage sensible au formatage idéologique imposé par les médias et le gouvernement.
En attendant, la principale cible de la colère des familles musulmanes pakistanaise est la police dont ils critiquent le manque de vigueur. Pour Tariq Jahan, le père d’une des victimes : « Si la police avait maîtrisé la situation, s’ils avaient pu arrêter l’explosion de violence dans les rues de Birminghman et ailleurs, ce drame ne se serait jamais produit. »
Des témoins ont décrit à la presse la violence de la scène, comment la voiture circulant à toute vitesse sur Dudley Road a heurté trois jeunes hommes appartenant à un groupe musulman d’autodéfense fort de quatre-vingt personnes, mis sur pied pour interdire aux émeutiers de s’attaquer à ce quartier.
La police n’a pas voulu communiquer sur l’appartenance raciale des occupants de la voiture, mais les habitants du quartier sont convaincus qu’il s’agit de trois Noirs. Les appels au calme des autorités religieuses musulmanes et l’intervention du député Shabana Mahmood ont calmé les esprits mais il est évident pour tous que si la police ne retrouve pas rapidement les coupables, il est à craindre que des jeunes musulmans voudront faire justice par eux-mêmes.
La volonté d’en découdre entre Pakistanais et les Noirs peut se réveiller à la moindre occasion. Voici si ans, la rumeur du viol d’une jeune musulmane par un Noir avait suscité deux jours de batailles rangées entre les deux communautés à Lozells, à l’ouest de Birmingham.
Pour éviter une escalade de la violence raciale, la police a mobilisé soixante inspecteurs sur cette affaire et a annoncé l’arrestation d’un premier suspect.