En Suisse l’UDC en appelle à agir avec fermeté contre les dérives du droit d’asile

9 août 2011 | Actualité internationale, Actualités, Europe

09/08/2011 – 20h00
GENÈVE (NOVOpress) — La nuit dernière, un nouvel incident avec un requérant d’asile récalcitrant a incité l’UDC à demander un durcissement de la politique à l’égard du droit d’asile. Ce Nigérian, qui, selon les médias, s’est déjà rendu coupable de violences, a mis le feu à sa cellule, mettant ainsi en danger également d’autres détenus et le personnel de l’établissement pénitentiaire cantonal de Teufen en Argovie.

Selon les données analysées par l’UDC, les cas de requérants d’asile provoquant des bagarres et des dégâts se suivent à intervalles rapprochés pendant que la conseillère fédérale responsable et ses fonctionnaires se refusent à intervenir de peur de susciter des commentaires négatifs de la presse de gauche et des associations xénophiles. A elles seules, les demandes d’asile provenant du Nigéria ont augmenté de 46,3% entre les mois de juillet 2010 et 2011. Pourquoi cette évolution ? Parce que simplement le bruit s’est répandu que la Suisse se montre très laxiste à l’égard des requérants d’asile refusés ou tombés dans la criminalité. Pour l’UDC est urgent d’agir.

Le nombre de demandes d’asile continue d’augmenter à grande vitesse. Si on se base sur les chiffres de fin juillet, il faut s’attendre à quelque 20 000 demandes d’ici à la fin de l’année. Ainsi, le triste record réalisé sous l’égide de Ruth Metzler sera atteint. Mais au lieu d’agir enfin sérieusement, la ministre responsable se contente d’annoncer une réforme après l’autre. Son unique but est de dissimuler qu’elle-même et son ministère sont complètement dépassés par les événements.

Simonetta Sommaruga, ministre de la Police et de la Justice

Simonetta Sommaruga, ministre de la Police et de la Justice

Preuve en est également la situation qui prévaut actuellement dans les cantons et les communes. La nouvelle vague de requérants d’asile – notamment ceux en provenance d’Afrique – est une des sources de la hausse de la criminalité et de la violence en Suisse. Il ne se passe guère un jour sans qu’on nous annonce de nouveaux incidents. L’UDC invite la ministre de la Police et de la Justice, Simonetta Sommaruga, à faire enfin toute la lumière sur cette situation et à informer ouvertement et en détail la population sur les chiffres réels.

Ensuite, il s’agira d’intervenir avec vigueur. Les expulsions doivent être exécutées systématiquement. C’est précisément le manque de rigueur à ce niveau qui a conduit à l’explosion durant le mois de juillet du nombre de demandes en provenance du Nigéria. Dans les pays d’origine des requérants, on se rend très vite compte du laxisme des autorités des pays d’accueil.

Les demandeurs d’asile récalcitrants doivent être immédiatement placés en détention de préparation et expulsés le plus rapidement possible. Les réfugiés économiques doivent être renvoyés au moment même où ils se présentent aux frontières. A cet effet, il faut remettre en place un dispositif de protection des frontières nationales.

Pour l’UDC, il faut enfin faire avancer la réforme légale visant une accélération de la procédure. On ne peut accepter plus longtemps que cette procédure dure environ 1400 jours, donc trois ans et demi, pour un requérant dont la demande a été refusée. Il faut immédiatement restreindre les possibilités de recours et l’assistance juridique dont profitent actuellement ces personnes. Pour accélérer la procédure, il n’est pas nécessaire de construire de nouveaux centres d’accueil fédéraux. Cela prendrait des années et il n’est même pas certain que ce projet soit réalisable.

En rappelant les responsables fédéraux à leurs responsabilités, l’UDC se fait l’écho des demandes pressantes de la population, largement ignorées par les médias et par le milieu politique suisse.

Crédit photo : Mathieu Despont / photo sous licence creative commons
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