02/08/2011 – 09h00
PARIS (NOVOpress) – Le ramadan a démarré hier matin pour les millions de musulmans vivant en France. Soit trente jours de jeûne, du lever au coucher du soleil. Si cette pratique peut s’avérer dangereuse, elle est fortement déconseillée aux femmes enceintes, enfants et personnes âgées. Le Dr Serog, nutritionniste à Paris, « conseille de ne pas se jeter sur les pâtisseries dès la rupture du jeûne et d’éviter les repas trop copieux », pouvait-on lire hier sur le site internet d’Europe 1. Le recours aux sandwichs kebabs, mode culinaire importée de Turquie et autre signe visible de l’islamisation du continent européen, est donc malvenu en cette période.
D’autant que sur les quelque 10 000 échoppes qui vendent des kebabs en France (chiffre d’affaire annuel de plus d’un million d’euros), beaucoup peuvent peser lourds sur l’estomac. Les inspecteurs des fraudes multiplient les contrôles. Or, début juillet, 11% des établissements visités dans l’Hexagone « ne respectaient pas les normes », notait notre confrère Aujourd’hui en France, dans son édition du 27 juillet. Un chiffre qui explose en Franche-Comté avec « pas moins de 40% d’infractions ».
Aperçu de ces pratiques peu ragoûtantes, déjà sous le feu de l’actualité en juin dernier ? De la pâte à pizza « qui fermente dans des poubelles en plastique », relate Frédéric Naizot, des dates de péremption « fantaisistes » allant jusqu’à 2020, des pois chiches qui « côtoient le white-spirit » ou encore, des toilettes situées à un mètre des pâtisseries… Une petite faim de cuisine orientale ?