Il y a 50 ans, les premiers travailleurs Turcs sont arrivés en Allemagne. Personne ne les avait appelés. Personne ne les voulait. Des documents gouvernementaux allemands prouvent en plus que beaucoup des premiers Turcs à venir, étaient des délinquants, infiltrés avec la complicité de diplomates Turcs. Il n’est pas politiquement correct de dire la vérité. Aujourd’hui, ils passent pour un enrichissement. Mais cet « enrichissement » importé contre la volonté de la population allemande se fait aujourd’hui surtout remarquer en matière de criminalité, de haine des Allemands et dans les statistiques du chômage.
Au plus tard en octobre de cette année, se tiendront en Allemagne des fêtes officielles comme autrefois en RDA. Alors, tout un pays rendra hommage aux Turcs qui seraient venus après la guerre pour reconstruire le pays. Quand nous examinons la vérité, il n’y a par contre rien à célébrer. Bien au contraire…
Pendant longtemps, politiciens et médias servirent aux citoyens de la république fédérale un merveilleux conte à propos de l’immigration : pendant les années 50, l’économie ouest-allemande serait allée à genoux chercher des ouvriers dans des pays comme la Turquie, le Maroc ou la Tunisie, à cause du manque de bras [dont elle souffrait]. Il est certes véridique qu’Italiens, Grecs, Espagnols et Portugais furent activement recrutés, mais ni les Turcs, ni les Marocains, ni les Tunisiens. Comment sont-ils donc venus en Allemagne? Un million de Turcs vivant aujourd’hui en Allemagne ne furent jamais invités par le gouvernement fédéral ou les entreprises du pays, ni désirés par les Allemands. Ne le saviez vous pas ?
Les Turcs et leurs associations motivent volontiers leur présence en république fédérale en tant qu’ouvriers indispensables à l’industrie. La vérité est qu’aucun gouvernement des années 50 à 70 ne voulait de travailleurs immigrés Turcs, Marocains ou Tunisiens. Ce n’est que sous la pression insistante des USA -l’Allemagne n’était alors pas un état souverain- que le gouvernement Adenauer accepta au début des années 60 quelques petits contingents de travailleurs Turcs, provisoirement, comme « travailleurs hôtes » (Gastarbeiter) pour soulager provisoirement le gouvernement militaire Turc alors en difficultés (la Turquie était alors un allié proche des USA). Faire venir de tels travailleurs ne fut toujours envisagé que comme une mesure provisoire, et toujours contre la volonté du souverain, le peuple allemand. En mars 1956, une étude de l’institut de sondage d’Allensbach montra que 55% des citoyens du pays étaient contre le venue de « travailleurs hôtes ».
Alors que le Ministère de l’Intérieur allemand ne souhaitait pas de regroupements familiaux pour les familles turques et souhaitait s’en débarrasser au plus tard au bout de deux ans, des officines turques ont dépensé une énergie criminelle à faire venir toujours plus de Turcs en Allemagne.

Heike Knortz - Diplomatische Tauschgeschäfte (Les échanges diplomatiques)
Heike Knortz cite ainsi une façon de faire du Consulat général turc de Munich qui consistait, lorsqu’il détenait des autorisations de séjour provisoires et limitées dans le temps, à les étendre en y incluant épouses et enfants, tout en confisquant les passeports sans visas de ces femmes immigrées illégalement…
L’auteur décrit également comment, jusqu’en 1962, à côté des Turcs non désirés, quelques 4000 Marocains arrivés illégalement sous prétexte de tourisme, furent également acceptés de manière transitoire. Dans ce livre se trouve également un fac-similé d’un courrier du secrétaire d’état du Ministère des Affaires étrangères de 1965 au Dr Wilhelm Claussen, secrétaire d’état au Ministère du travail, et qui nous ouvre les yeux. Le gouvernement tunisien exerça à l’époque un chantage contre celui de la république fédérale : soit vous, Allemands, vous contribuez à nous aider à baisser notre fort taux de chômage en acceptant la venue de nos chômeurs chez vous, soit nous, Tunisiens, nous ne soutenons plus votre position concernant Israël dans le conflit proche-oriental…