23/07/11 – 9h30
PARIS (NOVOpress)– Dans son rapport qui vient d’être rendu public, le sénateur Gilbert Barbier rappelle que les inquiétudes relatives aux perturbateurs endocriniens proviennent de l’augmentation très conséquente, et non encore expliquée, de maladies liées au système hormonal comme certains cancers ou des problèmes de fertilité.
L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a approuvé le rapport présenté par le sénateur Gilbert Barbier (RDSE, Jura) intitulé « Les perturbateurs endocriniens, le temps de la précaution ».
Les constats sont alarmants. En effet, l’incidence du cancer du sein en France a doublé depuis 1980, de même celle du du cancer du testicule ; et en matière de fertilité, les chercheurs s’inquiètent d’une possible combinaison d’une baisse de moitié du nombre de spermatozoïdes et d’une augmentation des malformations génitales masculines.
« Les données scientifiques disponibles rendent crédibles un lien de causalité entre ces maladies et l’action de substance perturbant le système endocrinien», précise le rapport.
Face à ce danger, le sénateur réclame donc un renforcement drastique de l’information des consommateurs, notamment pour protéger les populations les plus fragiles. Il préconise comme première mesure l’apposition de pictogrammes d’avertissement sur tous les produits contenant des perturbateurs endocriniens, en vue principalement de limiter l’exposition des femmes enceintes et des bébés à ces derniers (parabènes, bisphénol, phtalates…).
Mais pour le sénateur Gilbert Barbier il faut aller plus loin et chercher à interdire la présence de perturbateurs endocriniens dans les produits spécifiquement destinés aux femmes enceintes et allaitantes et aux jeunes enfants..
Pour plus d’informations, retrouvez le rapport en ligne.