En 2000, le premier ministre de l’époque, Lionel Jospin, l’avait nommée ministre de la justice bien qu’elle fût entièrement ignorante en la matière.
Depuis les élections législatives de 2007, Madame Lebranchu a hérité au Palais-Bourbon d’un job qui nourrit bien son homme : questeur. Les questeurs assurent la gestion de la maison, ce qui leur procure une indemnité « renforcée » et primes diverses et variées. Mais ce sont surtout les avantages en nature qui assurent un train de vie confortable aux questeurs. En particulier la mise à disposition d’un bel appartement qui permet de « recevoir ».
C’est ainsi que le soir même de l’annonce de la candidature de Martine Aubry à la primaire socialiste, les parlementaires amis étaient invités à fêter l’évènement à la questure de l’Assemblée nationale dans les appartements de Marylise Lebranchu. Aux frais du contribuable, évidemment.
La députée de Morlaix fera partie d’un « comité stratégique » chargé de veiller à « l’orthodoxie » (sic) de la campagne du maire de Lille. Tout naturellement Marylise Lebranchu croit beaucoup aux chances de sa copine : « Martine Aubry a montré ce qu’elle est capable de faire quand les choses sont extrêmement complexes et très difficiles ».
Effectivement, lorsqu’on a été capable de se faire élire Premier secrétaire au congrès de Reims, il n’y a rien qui soit « complexe » ou « difficile »…