C’est du sérieux ! Les journaux télévisés en parlent, les quotidiens s’emparent de l’affaire, le JDD en fait sa page une, ce dimanche ! Martine Aubry va contre-attaquer durement, sur les rumeurs malveillantes dont son mari et elle seraient l’objet. D’affreux sites internet véhiculeraient des horreurs sur son compte, et sur celui de son malheureux époux, Jean-Louis Brochen. La candidate PS aux présidentielles annonce qu’elle a averti les sites en question, et que si ceux-ci avaient l’outrecuidance de ne pas retirer leurs articles, ils seraient poursuivis devant les tribunaux !
Naturellement, des journalistes ont affirmé que notre journal ferait partie des premiers visés… France 3, Le Monde, L’ Express, Le Figaro et quelques sites moins connus nous font l’honneur de nous citer, voire de nous attribuer l’origine de certaines de ces rumeurs. (1)
Nous constatons avec amusement que la vérité que colportent des sites comme Riposte Laïque et d’autres, notamment sur la connivence de Martine Aubry avec Amar Lasfar et les islamistes, commence à porter ses fruits, puisque la voilà obligée de sortir du bois, et de rendre publiques ces rumeurs, quitte à leur faire une publicité inespérée, et sans doute contre-productive.
Nous apprenons également que quelques sites ont préféré prendre les devants, et retirer certains articles parlant du mari de Martine Aubry, Jean-Louis Brochen. Nous n’en ferons rien, nous persistons et nous signons, et nous assumons l’intégralité du numéro spécial que nous avions consacré à la secrétaire du Parti socialiste, le jour où elle a annoncé sa candidature (2).
Nous assumons les vidéos publiées (nous en ajoutons même une, ci-dessus), le dessin animé d’un de nos lecteurs, et surtout les articles répertoriés de Fanny Deulin, Chantal Crabère, Christine Tasin, Leila Adjaoud, Jacques Philarchein, Jeanne Bourdillon, Marie-José Letailleur, Alain Dubos Maurice Vidal… et tous les articles publiés sur le bilan et les orientations de celle qui entend, avec son parti, amener notre pays vers « une nouvelle civilisation ».
Le Journal du Dimanche évoque des rumeurs sur la supposée homosexualité de Martine Aubry, ou sur son prétendu alcoolisme. Les avocats de Martine Aubry ne trouveront nulle trace de tels propos dans les dizaines d’articles qu’ils éplucheront sur notre site. Ce n’est pas notre terrain. Ils ne trouveront aucune phrase affirmant que Jean-Louis Brochen est un salafiste converti à l’islam, information que certains autres sites ont relayé à tort. Là encore, la désinformation n’est pas notre terrain, pourquoi raconter des mensonges sur Brochen, quand la vérité est suffisamment accablante ? Pourquoi se priver de remarquer la complémentarité de l’action de l’avocat Brochen, son appartenance à la Ligue des Droits de l’Homme, et la ligne politique de son épouse ?
Qu’on ne nous fasse pas le coup de l’avocat qui ne serait pas d’accord avec les causes qu’il défend, mais se comporterait en amoureux d’une Justice qui se fait un honneur de fournir un défenseur à chaque accusé. Les causes défendues par Brochen (jeunes filles voilées, gang de Roubaix, groupe de rap Sniper) sont éminemment politiques, et se doivent d’être relevées. Si Louis Aliot, compagnon de Marine Le Pen et lui-même avocat, défendait systématiquement des négationnistes ou des antisémites notoires, ne serait-il pas tout aussi légitime de relever ce fait, qui serait loin d’être neutre politiquement, et indolore pour l’image de sa compagne ?
De même, si nous insistons fréquemment sur la filiation de la maire de Lille avec Jacques Delors, c’est parce qu’elle incarne dans la continuité la ligne politique et l’oeuvre européiste de son père, dans une vision politique porteuse de la disparition de notre pays et du détricotage de la République une et indivisible au service d’une Europe fédérale des régions.
Nous ne retirerons donc pas un seul article consacré à Aubry et aux siens. Nous ne nous laisserons pas davantage intimider par les menaces à peine voilées de la première secrétaire du Parti Socialiste que nous ne l’avions été quand le maire de Trappes, via son avocat, nous avait menacés de poursuites judiciaires pour un article sur sa commune qui lui déplaisait… (3) Et nous ne l’avions été pas davantage quand l’avocat de la Ligue des Droits de l’Homme nous avait, de manière grotesque, sommé de retirer l’interview du 1er avril de Michel Tubiana, estimant que ce poisson d’avril, de tradition gauloise, portait préjudice à son client. (4) Nous remarquons d’ailleurs, avec la multiplication des procès intentés par les organisations dites « anti-racistes », ou par des manifestations débouchant souvent sur des violences physiques, que ce sont aujourd’hui des pans entiers de la gauche qui sont les pires ennemis de la liberté d’expression. Voltaire disait : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ». Aujourd’hui, autres temps, autres mœurs, Aubry et certain de ses supporters disent ouvertement : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, et je ferai tout pour que vous ne puissiez plus jamais le dire ! »
Nous ne combattons pas Martine Aubry sur des rumeurs, mais sur sa ligne politique. Cette femme incarne tout ce que nous refusons, sur des dossiers comme l’islamisation de la France, l’immigration, l’insécurité, l’Union européenne au service du mondialisme. Nous la considérons, elle et ses amis du Parti socialiste, comme les pires adversaires de notre modèle républicain, laïque, social et civilisationnel. Nous ne voulons pas du modèle de société multiculturelle qu’elle veut nous imposer, pas davantage du changement de population qu’elle impulse, et nous réclamons la liberté de l’écrire, chaque semaine, dans nos colonnes.
Nous trouvons inquiétant, à l’époque où Nicolas Sarkozy veut museler la liberté d’expression que permet « Internet », de savoir qu’il pourra compter – exactement comme pour la ratification du « traité de Lisbonne » – sur de solides appuis, du côté socialiste. Nous trouvons curieux cette haine qui s’exprime, à l’encontre d’Internet, chez des personnalités aussi diverses que Philippe Val, Caroline Fourest, Alain Finkielkraut, Daniel Cohn-Bendit et nombre de journalistes professionnels. Ceux-ci paraissent regretter le temps béni où la liberté d’informer appartenait à une caste médiatique bien en cour, qui décidait, souvent en accord avec le pouvoir en place, ce que le bon peuple devait et savoir et ignorer. Comme ils paraissent nostalgiques de leur petit pouvoir, et en vouloir à une nouvelle presse, souvent constituée de militants bénévoles, qui, par les informations qu’elle donne, rend intenable certains des silences de ceux qui se prennent pour de vrais journalistes, parce qu’ils ont une carte professionnelle…
N’en déplaise à Martine Aubry, nous allons finir cet édito en colportant une autre « rumeur ». Nous donnons raison à Arnaud Montebourg, qui a courageusement publié un rapport sur les pratiques quasi-mafieuses du Parti socialiste et de son chef de file, Jean-Noël Guérini, (5) dans les Bouches-du-Rhône (Arnaud Montebourg parlant de liens avec le grand banditisme). Le dossier, accablant, était sur le bureau de Martine Aubry. Que croyez-vous qu’il advient ? Rien, classé sans suite, par un vote de 26 dirigeants sur 27… Que croyez-vous qu’il va se passer ? Jean-Noël Guérini soutiendra Martine Aubry, lors de la primaire socialiste. Roger Heurtebise résume cet accord Aubry-Guérini : « Touche pas à mon pote Nono, et je soutiendrai ma pote Martine ! ».
Cela n’est nullement une « rumeur », mais la terrible réalité de ce qu’est devenu le Parti socialiste. Cela n’empêchera pas Martine Aubry et les siens de se réclamer de la gôche morale, et de gémir que ceux qui véhiculent des « rumeurs » à son encontre tiennent des propos « nauséeux », qui « rappellent les heures les plus sombres de notre Histoire » !
Sauf que cela ne trompe plus grand monde, et grâce à ces « rumeurs » rendues publiques par la cheftaine du PS, toute la France connaît à présent la connivence de Martine Aubry avec Amar Lasfar et les islamistes…
Source : Riposte Laïque.
(3) http://ripostelaique.com/Le-maire-de-Trappes-et-son-avocat.html