Un texte de Tarick Dali
Ce 18 juin, à travers la France, un certain nombre de cérémonies marqueront le soixante-et-onze anniversaire de l’anniversaire de l’appel du général De Gaulle à poursuivre la lutte. Et chacun d’appeler à méditer cet exemple de résistance à l’esprit de capitulation qui avait submergé la population entière.
Les donneurs de leçons d’aujourd’hui, dans le confort des studios de télévision, n’ont pas de mots assez durs pour stigmatiser nos devanciers qui se sont aplatis devant la marée nationale-socialiste. À les entendre, s’ils avaient vécu cette époque, ils se seraient tous alignés comme un seul homme derrière le général.
Et, c’est à 48 heures près, le moment choisi par Dominique de Villepin pour se coucher devant la mode des nouveaux terroristes intellectuels, c’est-à-dire un aréopage d’une douzaine de bateleurs d’estrade médiatique qui donne le « la » de la pensée correcte : l’ancien Premier ministre, dissolveur de Chambre introuvable, adepte des coups de menton anti-américains, organisateur d’une pantalonnade dans la jungle colombienne au secours de sa copine de Sciences Po, se découvre en faveur du mariage homosexuel.
Cela lui permettra, croit-il, de bénéficier des bonnes grâces du politiquement et médiatiquement correct. Rassurons Dominique de Villepin ! Il risquerait à y résister infiniment moins que nos parents qui ont suivi De Gaulle au risque, eux, de leur vie.
Décernons à Dominique de Villepin la médaille du Waterloo du courage et des convictions au jour anniversaire du 18 juin 1815.
Tarik Dali