La Fraternité Saint Pie X est désormais prête pour un accord avec Rome

9 juillet 2011 | Société

09/07/2011 – 18h00
PARIS (NOVOpress) –
Sur son site Internet, l’abbé Aulagnier revient sur un sermon prononcé par Mgr Fellay (à gauche sur la photo, et à droite Benoît XVI), supérieur général de la Fraternité Saint Pie X (FSPX), au séminaire allemand de Zaitkofen, à l’occasion de la fête de la Pentecôte. Une partie de ce sermon revient sur les discussions entre la FSPX et Rome. : “Ainsi les discussions aujourd’hui arrivent à leur fin. Mais que va-t-il arriver après ? Je ne sais pas. On dit que le pape serait décidé à régler la question au plus tard cette année. La solution proposée devrait être quelque chose en notre faveur. Mais ils ont dit que la condition serait que nous acceptions le Concile. Nos critiques restent exactement les mêmes qu’au début. Qu’est-ce qui va se passer ? Je ne sais vraiment pas ! Mais nous ne devons pas avoir peur. Ce que je tiens à souligner ceci, c’est que nous ne nous faisons pas d’illusions. Nous poursuivons. Nous sommes du côté de Dieu, de la doctrine et de la morale catholiques. Nous avons besoin de tout cela. Un jour, cela reviendra. Le Bon Dieu permet cette épreuve pour un moment. Mais la fin de l’épreuve arrivera. Continuons, mais sans découragement. Car si, maintenant, il y a un autre accident, nous pourrions être découragés. Non, non, pas de découragement, mais restons fidèles jusqu’à la fin !” Pour l’Abbé Aulagnier, ces propos remettent en cause l’idée selon laquelle ces discussions auraient été un échec.

De plus, l’abbé Aulagnier fait remarquer que “on peut aussi noter, parmi les signes favorables à un accord, le sermon de Mgr de Galarreta lors des ordinations à Ecône, où le prélat a sévèrement critiqué ceux qui s’opposent aux discussions avec Rome. On peut encore évoquer les voeux du district américain à l’occasion du 60ème anniversaire de l’ordination de Benoît XVI, ou encore la participation du district allemand aux 60 heures d’adoration qu’avaient demandé la Congrégation pour le clergé.”

Quant aux freins à l’accord entre Rome et la FSPX que pose la question de la succession des évêques de la FSPX, l’abbé Aulagnier penche vers une solution équivalente à celle de l’Opus Dei où “l’Opus choisit son prélat et Rome élève ce prélat à l’épiscopat.”

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