Michelle Yeoh, reine des Oscars, rend un hommage courageux à la maternité et à la famille

15 mars 2023 | Actualité internationale, Culture

C’était, dimanche, la grande fête hollywoodienne des Oscars. Une fête qui, généralement, se coule dans le grand flot du politiquement correct et du socialement convenu. Alors, quand la reine de la soirée, la « meilleure actrice » de l’année, se refuse à tomber dans les pièges du wokisme et rend un vibrant hommage à la maternité et à la famille, ça mérite d’être relevé et salué.

Loin des rodomontades hystériques des militants du « transgenrisme » pour tous, la ravissante Michelle Yeoh a énoncé cette vérité d’évidence : « Je dois dédier cet Oscar à ma mère, à toutes les mères, toutes les mamans du monde, parce que ce sont elles les super-héroïnes du monde. Et sans elles, aucun, aucune d’entre nous ne serait ici ce soir. » Eh oui, c’est évident, mais par les temps que nous vivons, il en est quand même pour le nier !

« Ma mère a 84 ans, a poursuivi Michelle Yeoh, et cet Oscar, je vais le lui ramener. Je vais ramener cette statuette à la maison. » Le ramener à sa mère et aux siens, cette famille qu’elle n’oublie pas car, sans elle, elle ne serait pas arrivée au sommet du cinéma mondial. « À toute ma famille étendue, à Hong Kong, là où j’ai commencé ma carrière, merci du fond du cœur de m’avoir permis de me reposer sur vous, de m’avoir fait la courte échelle pour que je puisse être ici aujourd’hui. Merci à mes enfants, à mes filleuls, à mes neveux, à mes sœurs, à mes frères, à ma famille. Merci, merci du fond du cœur ! »

On dira que c’est tout simple, évident une fois de plus, mais voyez-vous, quand c’est dit avec sincérité, c’est bon à entendre. Et c’est devenu tellement rare qu’il faut saluer cela comme un moment de vrai courage face à l’offensive des abrutis et autres sociologues nihilistes qui veulent absolument déconstruire cet édifice primordial qu’est la famille.

Et là, bien sûr, on songe à la nouvelle gloire hexagonale, le penseur de la gauche extrême Geoffroy de Lagasnerie. Un « fils de famille », comme on disait autrefois, de ces familles chez qui se sont toujours recrutés les révolutionnaires en écharpe de cachemire. Cette « figure de gauche radicale », dit sa bio, est bardé des plus beaux diplômes : EHSS, Normal Sup… Bravo pour cette tête bien pleine à défaut, peut-être, d’être bien faite, et quoi qu’il en dise, bravo aussi à sa famille, car on doute que ledit Geoffroy Daniel de Lagasnerie (son nom complet) ait été un élève boursier pointant aux Restos du cœur. On suppose que maman, née Agnès de Goÿs de Meyzerac, et papa, Jean-François Daniel de Lagasnerie, lui ont assuré une jeunesse assez cossue pour poursuivre ses brillantes études après trois années de prépa.

Pourtant, invité sur France Inter, le fils de famille a récité son couplet convenu sur le thème « famille je vous hais » : « Se mettre en couple divise par cinq la fréquentation et le nombre des sorties, donc c’est un appauvrissement considérable du tissu relationnel. » Et de conclure : « J’associe beaucoup la famille à la déperdition, à la tristesse, à l’ennui, à la sociabilité (sic), à l’obligation, à la calcification des identités. »

Objectivement, pour reprendre ses mots, on plaint plutôt sa mère. En revanche, celle de Michelle Yeoh doit être comblée, comme le sont encore beaucoup des « anciens », en Asie, continent où l’on respecte les ancêtres. Lagasnerie, lui, renie les siens et voudrait sans doute que l’État retire les enfants dès le berceau pour mieux les endoctriner…

Marie Delarue

Tribune reprise de Boulevard Voltaire

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