Ce dimanche 23 janvier, M6 diffusait un reportage intitulé « Face aux dangers de l’islam radical, les réponses de l’État ». Cette enquête de l’émission « Zone interdite » s’ajoute à la longue liste d’alertes qui viennent régulièrement perturber l’épure idéologique molletonnée du « progressisme » salonnard, analyse Jean Messiha, porte-parole de la campagne présidentielle d’Éric Zemmour.
En 30 ans, pas une année ne s’est passée sans qu’un livre, un rapport parlementaire, une enquête journalistique ou une émission télévisée ne fasse éclater au grand jour ce qu’une majorité de Français perçoit depuis fort longtemps : l’islamisation à petit feu qui embrase la France tout en la consumant.
Que nous apprend de plus ce dernier témoignage sur cette réalité que le système antinational s’acharne à nier ? Que cette islamisation s’accélère et s’amplifie en nombre et en fanatisme depuis de nombreuses années. D’entrée, les auteurs de ce reportage nous emmènent à Roubaix, ville dont plus de 40 % de la population est musulmane. Terreau fertile où l’islam radical avance ses pions comme dans du beurre. À tel point qu’un prêcheur radical ne s’embarrasse même plus de l’art islamique de la dissimulation (taqqiya) pour affirmer ouvertement : « Un jour, il faudra penser grand. Un jour il faudra penser même à avoir nos banques, notre monnaie locale. Les écoles doivent devenir une priorité pour nous tous. Aujourd’hui, nous devons nous dire que les projets d’écoles et les projets de mosquées, c’est deux choses qui vont ensemble. » Ce soldat d’Allah peut compter sur la couardise coupable de nos dirigeants. Tenez-vous bien, cet ennemi de la France y sévit toujours sans être véritablement inquiété. Un peu plus loin, les reporters nous emmènent à Marseille où, dans nombre de quartiers, la situation est la même qu’à Roubaix.
Ces deux réalités sont abordées crûment, sans concession, c’est-à-dire telles qu’elles sont et non tel que le prisme de l’idéologie dominante voudrait les édulcorer. Réaction outrée immédiate de La France insoumise par la voix de son porte-parole jeunesse, David Guiraud, qui affirme sa honte et son dégoût… du reportage lui-même ! Selon quel argument ? Toujours le même dont nous bassinent les “gaucho-progressistes” depuis des lustres : oui ces situations existent, mais c’est un effet loupe sur des zones particulières sans rapport avec la situation d’ensemble en France. C’est un peu comme l’ensauvagement de notre pays : il n’existe pas en tant que tel puisqu’il ne s’agit que d’une succession/agrégation de faits divers.
C’est au mieux incomplet au pire d’une lâcheté sans nom. Car la disparition progressive de notre pays, qu’elle soit le fait de l’islamisation ou de l’ensauvagement et souvent des deux combinés, peut être appréhendée à travers la théorie dite du barbecue. Prenez un barbecue rempli de charbon. Placez aux quatre coins du barbecue un ou deux morceaux incandescents. Soufflez dessus et quelques minutes plus tard c’est tout le barbecue qui est allumé. Pour l’instant, les foyers inflammables sont nombreux aux quatre coins de notre pays. Ils peuvent encore être circonscrits. Mais la politique d’aveuglement au désastre adoptée par nos élites depuis des décennies attise la flamme et risque de transformer notre pays en brasier ardent.
Même les symboles les plus choquants de cette islamisation rampante comme ces poupées sans visages, conformes, explique son vendeur, aux lois coraniques, ne choquent pas notre fier insoumis David Guiraud : « Faut arrêter ! », tonne-t-il avant de se rassurer : « Ce ne sont quand même pas des poupées qui menacent la République, c’est grotesque ! » Un admirateur des Communards… ignare. Ignare quant à la force du symbole en politique. Des enfants qui jouent avec des poupées privées de visage dessinent celui de la France de demain, c’est-à-dire une France défigurée. Au propre comme au figuré. Comme ils sont des dizaines de milliers dans ce cas, le remplacement démographique doublé d’un remplacement culturel donne le remplacement tout court. Et il est grand. Mais n’en déplaise aux gauchistes et autres « progressistes », ces poupées, ceux qui les vendent, ceux qui les achètent et ceux qui jouent avec, n’ont jamais été, ne sont pas et ne seront jamais la France.
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