Zemmour à Nantes – Violences antifas

4 novembre 2021 | France, Politique

Ce qui devait arriver arriva. L’extrême gauche qui avait placardé des affiches appelant à faire de Zemmour une cible en prévision de sa réunion au Zénith de Nantes a cherché à en découdre le samedi 30 octobre dernier. Au point même de s’en prendre violemment aux forces de l’ordre. 650 personnes avaient en effet manifesté à l’appel du collectif Nantes révoltée. Malgré la fermeture d’une passerelle par la préfecture, une partie des manifestants ont réussi à traverser la route, puis à s’approcher du Zénith, tout en bloquant une porte du site et en réussissant à forcer les grilles.

Dans le lot des agresseurs, des membres de la CNT, quelques militants du PCF, mais aussi des personnes portant un gilet jaune ou arborant des drapeaux anarchistes. Le cocktail habituel d’une extrême gauche qui, à défaut de briller dans les sondages, cherche à exister dans la rue… Face aux manifestants criant « Zemmour à mort, à mort », la police a utilisé du gaz lacrymogène pour faire reculer les anti-Zemmour qui étaient ainsi à une centaine de mètres des sympathisants du polémiste. Ce dernier a par ailleurs réagi en renvoyant l’extrême gauche à ses origines totalitaires et criminelles. « On sait qui était Joseph Staline, on sait les centaines de milliers de morts qu’il a provoquées, ces gens-là ne sont que leurs lointains descendants », a affirmé Eric Zemmour.

Les images sont éloquentes. Alors que, dans un premier temps, les gendarmes mobiles ont été confrontés à des manifestants qui tentaient de bloquer une voie qui reliait le Zénith de Nantes au parking, des images ont ensuite montré des individus s’en prendre à des voitures de police, mais aussi lancer des chariots contre les forces de l’ordre. On a ainsi constaté, selon la préfecture de Nantes, une « succession d’escarmouches » autour de la zone du centre commercial de Saint-Herblain. Les forces de l’ordre avaient en effet cherché à sécuriser les zones d’accès au Zénith. « Plusieurs assauts contre les forces de l’ordre » sont donc déplorés par la préfecture, laquelle fait aussi état de la « dégradation d’un véhicule de police » ainsi que d’« une tentative de jet de bouteille sur un autre ». Par ailleurs, toujours selon la préfecture, un membre « des forces de l’ordre a été blessé lors d’un franchissement ». Les heurts auraient cessé vers 18 h 30. Si « aucune interpellation n’a été opérée », la préfecture a indiqué qu’« un travail d’enquête et d’identification » est en cours.

Des actions qui n’ont rien de spontané et qui sont le fruit d’une campagne de haine constatée à Nantes au cours des jours qui ont précédé la réunion publique. Outre les affiches hostiles à Zemmour, on a aussi découvert des tags appelant au meurtre d’Eric Zemmour. Pour l’avocat du polémiste, maître Olivier Prado, ces différentes inscriptions et affiches sont toutes des « appels au meurtre ». L’avocat a annoncé avoir saisi le procureur de la République. Avec l’extrême gauche, c’est toujours le rêve jamais caché de passer à l’acte.

François Hoffman

Article paru dans Présent daté du 2 novembre 2021

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