Alors que les militants de Génération identitaire s’efforcent depuis vendredi dernier de mobiliser l’ensemble de leurs soutiens et multiplient les initiatives pour tenter d’empêcher la dissolution de leur mouvement injustement réclamée par le ministre de l’Intérieur (voir Présent daté du 16 février), la justice aux mains des bolcheviques du Syndicat de la magistrature a apporté à son tour lundi sa contribution à l’ignoble lynchage de ces jeunes patriotes, orchestré par l’Etat, en annonçant, par le biais du procureur de Saint-Gaudens, la saisine, dans le cadre de la récente « Opération Pyrénées », d’une division de la gendarmerie spécialisée dans… « les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre » !
Et maintenant, l’accusation de « crime contre l’humanité » ?
Signe révélateur, une fois de plus, de l’inquiétante dérive totalitaire dans laquelle s’est engagée la macronie, les autorités en place sont prêtes à employer tous les moyens, y compris les plus tordus, pour réduire définitivement au silence ces jeunes Français dont l’unique « tort » est de rappeler pacifiquement au gouvernement ses obligations et d’alerter nos compatriotes contre la grave menace que fait peser sur notre pays l’immigration-invasion ! Une initiative courageuse qui leur vaut cependant aujourd’hui de se retrouver de façon totalement ubuesque dans le collimateur de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre, chargé d’enquêter sur des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, dans lesquelles des membres de GI auraient fait « des commentaires » qui entreraient « dans les qualifications pouvant être retenues comme provocation à la haine, notamment en ligne »… Des accusations complètement grotesques dont l’unique objectif est bien sûr d’essayer de donner un semblant de légalité à une demande de dissolution qui, dans toute véritable démocratie, serait jugée injustifiable.
Une dissolution grandement contestée
Tellement injustifiable qu’un certain nombre de voix, que l’on ne peut pourtant pas soupçonner de sympathie à l’égard de GI, n’ont pas hésité récemment à émettre des réserves quant à cette dissolution, voire à la contester. Cela a notamment été le cas du président des sénateurs LR Bruno Retailleau qui a déclaré que, si le gouvernement voulait « lutter contre ces mouvements », il devrait commencer par « arrêter l’immigration ». Ou encore de Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, qui, dans un entretien accordé au FigaroVox, rappelait judicieusement cette semaine que si « le ministre de l’Intérieur se base sur la notion de “milice” ou de “groupe armé” pour prononcer la dissolution », GI n’est « pas une milice » et « il paraît compliqué de retenir cette qualification ». N’empêche que, en attendant, le grand lynchage, en particulier médiatique, de ces jeunes patriotes, voulu et orchestré très officiellement par l’Etat, ne cesse de prendre de l’ampleur. En témoigne notamment l’ignoble « embuscade » tendue encore lundi soir par Hanouna à Thaïs d’Escufon, porte-parole de GI. En effet, invitée sur le plateau de « Touche pas à mon poste », la jeune militante, malgré une intervention des plus brillantes au cours de laquelle elle a vaillamment défendu son mouvement, n’a pas échappé aux réflexions insultantes, et notamment sexistes, du faux « humoriste » mais authentique multirécidiviste d’importation Yassine Belattar.
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 16 février 2021