Voilà une nouvelle que les « progressistes », qui monopolisent politiquement les médias depuis des décennies et n’encouragent la diversité que lorsque celle-ci n’est pas idéologique, ont beaucoup de mal à digérer : selon le média en ligne Les Jours, qui confirme ainsi les rumeurs qui circulaient depuis maintenant plusieurs semaines, Vincent Bolloré, propriétaire de la sympathique chaîne CNEWS et actionnaire principal du groupe Vivendi, serait en effet sur le point de s’imposer un peu plus dans le champ médiatique français et d’y apporter davantage de liberté en rachetant EUROPE 1, qui a perdu pas moins de 2 millions d’auditeurs en vingt ans !
« Faire CNEWS à la radio »
A en croire cette même source, les négociations concernant le rachat de la célèbre radio seraient tellement avancées que non seulement Thomas Bauder, directeur de l’information de CNEWS, aurait évoqué la semaine passée en conférence de rédaction la future alliance entre sa chaîne et la station de radio, mais qu’en outre Serge Nedjar, directeur de CNEWS, et Gérald-Brice Viret, directeur général des antennes de CANAL+, seraient déjà en train de plancher sur une grille des programmes de rentrée pour EUROPE 1. Le projet de Vincent Bolloré ? Selon un haut cadre de Vivendi, l’homme d’affaires breton aurait clairement pour ambition de « faire CNEWS à la radio ». Autrement dit, de transformer ce bastion de la bien-pensance qu’est EUROPE 1 en un nouvel espace de liberté au sein duquel ceux qui sortent du politiquement correct et sont pour cela bannis de la quasi-totalité du paysage audiovisuel français pourront enfin s’exprimer.
La crainte de voir débarquer Zemmour
Un projet qui, bien évidemment, est très loin d’enthousiasmer les partisans de l’ostracisation systématique de la droite nationale, et en particulier les « progressistes » salariés d’EUROPE 1, qui redoutent déjà de voir débarquer sur le plateau de la radio l’excellent Eric Zemmour, Pascal Praud ou bien encore Jean-Marc Morandini, qui avait d’ailleurs été renvoyé de la station en 2016. C’est ainsi que, selon Les Jours, nombre de salariés de la radio, particulièrement en colère et semble-t-il, prêts à protester contre ce rachat, parleraient de « calme avant la tempête »… Une grogne d’autant plus grande, précise encore le média en ligne, que, EUROPE 1 ayant un statut d’agence de presse, les journalistes de sa rédaction ne pourront pas avoir accès à la clause de cession permettant de partir, une fois le rachat acté, en bénéficiant d’indemnités de licenciement et du chômage.
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 10 février 2021