Alors que des manifestants très politisés prétendent lutter contre « les violences policières » qui, disent-ils, seraient « racistes » et du même acabit en France qu’aux Etats-Unis, le ministre de l’Intérieur a abandonné sa police, ses hommes et ses femmes à la vindicte populaire. L’événement a eu lieu le lundi 8 juin 2020, lors d’une conférence de presse donnée par Castaner après que le président Macron a demandé que « le gouvernement se saisisse du sujet » du prétendu racisme dans la police – prétendu car ultra-minoritaire. Un exemple ? La majorité des policiers qui ont interpellé Adama Traoré, sans violence autre que celle du délinquant, sont Noirs.
Juste avant la conférence de presse, la porte-parole de son ministère, invitée de France Info, répondait : « J’ignore ce que le ministre va dire. » Un aveu innocent mais ô combien révélateur. Elle a donc découvert les annonces de son chef, pour la plupart décidées en suivant les « révélations » de StreetPress, média engagé contre tout ce qui est blanc. Qu’a déclaré Castaner ? Il « regrette et condamne » les exactions « d’une minorité » des 25 000 manifestants mais constaterait que « ces dernières semaines, trop ont failli dans leur devoir républicain. Je veux une tolérance zéro contre le racisme dans notre République. » Un oubli : il est le donneur d’ordres.
Le problème ? C’est la police
Les policiers n’avaient déjà guère de moyens d’exercer leur métier, la plupart des « jeunes » étant relâchés à peine interpellés, ils ne pourront plus maintenant arrêter « par le col », ni appuyer sur la nuque de l’interpellé. Le ministre veut aussi plus de contrôles dans les services. A aucun moment la violence et le racisme à l’égard des policiers n’ont été évoqués. Ils sont pourtant massifs. Les Noirs ne sont pas plus victimes de racisme mais sont plus coupables de délinquance, tout le montre. La police française, insultée, violentée, agressée par des racailles, en effet noires et/ou immigrées, est contrainte par sa hiérarchie à tant de retenue que maintenir l’ordre est impossible. La loi, en France, Castaner l’a officialisé, est faite dans la rue par des minorités immigrées dont les têtes de pont sont racistes, la Ligue de défense noire africaine, ou défendent des caïds comme Adama Traoré.
Ainsi, avec Castaner, la justice est celle des dealeurs de drogue des cités et des petites frappes qui, comme Adama Traoré, sont surprises en train de cambrioler de vieilles personnes blanches. Quand ils ne massacrent pas des policiers à leur domicile ou devant leurs enfants. Qui ne sait que, en France, le désordre et la délinquance sont – dans toutes les villes, pas seulement dans les cités mais dans les centres-villes des métropoles de province aussi – le fait d’immigrés de l’une ou l’autre génération ? Qui ne sait que c’est la même chose dans les collèges ou les lycées professionnels ? A part LREM, Macron et Castaner, tout le monde sait cela. Le racisme ordinaire touche en premier lieu les Français blancs. Un point positif ? Il y a de nouveau des Blancs et des Noirs en France.
Paul Vermeulen
Article paru dans Présent daté du 9 juin 2020