Crèches de Noël dans les mairies : Les « tchékistes » de la FLP relancent la guerre, par Franck Deletraz

11 décembre 2019 | France, Société

Voici revenue la saison des bien inoffensives et jolies crèches de Noël, et avec elle, hélas, celle aussi des cris d’orfraies et autres manifestations d’intolérance des enragés de la laïcité. Dans son délire laïciste et antichrétien, la Fédération de la libre pensée a ainsi récemment adressé à l’ensemble de ses représentants départementaux une note pour leur rappeler les démarches (administratives et autres) à entreprendre pour bannir nos pauvres santons de l’espace public.

Traque aux santons

Une note que lesdits représentants départementaux n’ont cependant pas attendue pour donner libre cours à leur sempiternelle hargne. Notamment à Béziers où, bien qu’ayant scrupuleusement respecté la loi, Robert Ménard a quand même fait l’objet de violentes critiques de la part de la Libre pensée de l’Hérault. Dans un communiqué, celle-ci n’a en effet pu s’empêcher de fustiger « une crèche catholique, installée dans l’enceinte du bâtiment public de tous les Biterrois, investie d’un contenu prosélyte par le maire », et s’est même dite « prête à déposer un recours » ! Ou encore à Toulouse, où les « Khmers rouges » de la laïcité dénoncent l’organisation par l’association Vivre Noël autrement d’une crèche vivante, le samedi 14 décembre, sur la place Saint-Georges. Une manifestation qui, bien qu’organisée par une association non subventionnée par la mairie, donne quand même des boutons aux laïcards…

« Une forme d’aversion pour le christianisme »

Une traque qui, bien que des plus consternantes, n’en procure pas moins une satisfaction malsaine à la Fédération de la libre pensée puisque son vice-président Christian Eyschen se félicitait encore récemment d’une « tendance au reflux drastique » des crèches dans l’espace public. « Partout où on a fait des recours, se réjouissait-il en effet, on a gagné » !

En fait, comme s’en inquiétait à fort juste titre le père Laurent Stalla-Bourdillon, directeur du Service diocésain pour les professionnels de l’information, cité par Le Figaro, « on ne tolère plus l’expression du moindre signe religieux. Bientôt, on s’élèvera contre les croix des carrefours ou même les églises des villages… La société française, ajoutait-il, a conçu une forme d’aversion pour le christianisme, qu’on a du mal à admettre ».

Franck Deletraz

Article paru dans Présent daté du 10 décembre 2019

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