06/11/2019 – INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Christopher Dummitt, professeur assistant d’histoire culturelle à l’université Trent au Canada fut l’une des références mondiales majeures en matière de « genre ». Il avait coutume de professer que « pratiquement toutes les identités ne sont qu’une construction sociale et que l’identité n’est qu’une question de pouvoir ».
Soudain, animé de louables scrupules, le professeur Dummitt vient de faire son mea culpa dans une confession publiée par le magazine en ligne australien Quillette. Il y avoue n’avoir propagé ses théories en matière de théorie du genre, que pour se conformer au politiquement correct ! Il reconnaît que son raisonnement n’a jamais reposé sur le moindre fondement scientifique confessant, « J’ai honte, j’ai tout inventé de A à Z ».
Et de poursuivre plus loin :
Mes recherches ne prouvaient rien, ni dans un sens ni dans l’autre. Je partais du principe que le genre était une construction sociale et je brodais toute mon argumentation sur cette base.
Puis il conclut par un appel indiquant que « tant que la validation par les pairs ne sera que le dépistage d’un entre-soi, idéologique il nous faudra n’accepter qu’avec énormément de prudence toute « expertise » portant sur la construction sociale du sexe et du genre ».
Si un tel mea culpa est tout à fait bienvenu, on ne peut que constater que le mal est fait. Saluons tout de même l’honnêteté de ce chercheur qui tranche avec le conformisme idéologique et le manque de rigueur scientifique observés par la plupart de ses collègues. On regrettera aussi qu’une telle autocritique n’ait pas été imitée dans les milieux universitaires français, et que ses conclusions ne soient pas parvenues aux oreilles des responsables de notre Éducation nationale !