Marine Le Pen renvoyée en correctionnelle pour… avoir tweeté !

19 juin 2019 | Actualité internationale, France, Politique

Il existe donc en Europe un pays où se multiplient gardes à vue, perquisitions et auditions de dirigeants du premier parti d’opposition !

Les ressources légales de ce parti sont déjà saisies. Sa présidente a aussi été convoquée pour subir une expertise psychiatrique (!), il y a quelques mois. Nous constatons maintenant que celle-ci est renvoyée devant les tribunaux, pour un grotesque prétexte.
Nous avons en effet appris le 12 juin le renvoi devant le tribunal correctionnel de la présidente du premier parti politique de France ! Elle sera accompagnée sur le banc d’infamie par un de ses collègues parlementaires, l’avocat Gilbert Collard.

Mais, quel est ce pays ?

Mais quel est donc ce pays ? La Russie de Poutine ? La Hongrie de Orban ? L’Autriche ? Quelque autre pays où les lépreux votent mal ? Eh bien non, c’est bien la France d’Emmanuel Macron, vous ne rêvez pas. Les atteintes aux libertés fondamentales s’y multiplient et l’instrumentalisation de la justice à des fins de répression et d’intimidation politique progresse. Une foultitude d’exemples nous obligent à constater qu’une partie de la magistrature a décidé de veiller à protéger le pouvoir en place et à apporter sa pierre à la lutte contre la bête immonde…

Revenons sur le déroulement de cette histoire ahurissante. En décembre 2015, Jean-Jacques Bourdin interrogeant Gilles Kepel, avait trouvé astucieux d’établir un lien d’équivalence entre le FN et Daesh. Fous de rage devant l’insulte, Marine Le Pen et Gilbert Collard avaient surréagi et publié sur leurs comptes Twitter des photos d’atrocités de djihadistes accompagnées du commentaire « Daesh c’est ça ! », avant de les retirer.

Marine Le Pen a tweeté trop vite

Aubaine pour tous ceux qui s’en remettent à la police pour combattre le RN, quand c’est en fait les politiques qu’ils soutiennent qui le font monter ! Le parquet de Nanterre a été saisi de l’horrible crime, et a naturellement demandé et obtenu l’ouverture d’une information judiciaire pour délit « de diffusion message violent susceptible d’être vu ou perçu par un mineur », prévus à l’article 227-24 du Code pénal.

Plein de zèle, le magistrat instructeur avait sollicité la levée de l’immunité parlementaire de Gilbert Collard alors que sa procédure n’en avait nul besoin. Refusée ! Histoire d’être conséquent dans le combat contre la bête immonde, les convocations de Marine Le Pen – dans une affaire qui ne présentait aucune urgence – ont bien évidemment été délivrées pendant la campagne présidentielle… Le Parlement européen n’avait pas eu les pudeurs démocratiques de l’Assemblée nationale française et avait accordé la levée de l’immunité de la présidente du Rassemblement National.

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