27/03/2019 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Selon Vincent Badré, professeur d’histoire au collège Stanislas, « le mot de Verdun n’est pas dans le texte officiel. Il n’était pas, non plus, dans les textes officiels précédents. Si on regarde le contenu des nouveaux programmes, au contraire, ils remettent en valeur le récit du déroulement de la guerre, alors que les programmes précédents, mis en place sous Nicolas Sarkozy ou François Hollande, avaient tendance à insister tout particulièrement sur le vécu et les souffrance des soldats pendant la guerre ».
Pourquoi mettre l’accent plutôt sur le ressenti des soldats davantage que sur le déroulé de la bataille ?
Parce que l’enseignement de l’histoire est très lié au vécu contemporain et à la perception actuelle des choses où l’on comprend peu l’engagement d’adolescents de 15 ans sous les drapeaux.
Pourquoi la bataille de Verdun crée-t-elle la polémique ?
Toujours selon Vincent Badré : « La question des symboles de l’histoire nationale est une question politique ».
Il faut savoir que les gens qui se sont engagés volontairement en devançant l’appel ou alors qu’ils avaient une mauvaise santé ont quand même voulu combattre étaient plus de 26.000, en 1914, 10.000, en 1915. Leur nombre a augmenté à la fin de la guerre pour remonter jusqu’à presque 20.000, en 1917, et 31.000, en 1918.