14/02/2019 – FRANCE (NOVOpress)
L’ex-boxeur Christophe Dettinger a été condamné mercredi à un an de prison ferme, aménageable en semi-liberté, et 18 mois de sursis avec mise à l’épreuve pour avoir violemment frappé deux gendarmes le 5 janvier lors de l’acte 8 des “gilets jaunes”.
Le tribunal l’a également condamné à une interdiction de séjour à Paris pendant six mois, et à indemniser ses victimes, respectivement à hauteur de 2.000 et 3.000 euros.
Au prévenu, le procureur assènera que comme dans les matches de boxe, “il y a des règles dans la vie“. “Cela faisait huit manifs qu’il n’y avait pas de règle“, a rétorqué le prévenu, avant d’ajouter, encore, qu’il regrette. “J’aurais dû juste pousser“.
“M. Dettinger, malgré lui, est devenu un symbole, quand on voit les soutiens dont il a bénéficié sur les réseaux sociaux. J’appelle chacun à la responsabilité, sinon il va y avoir un drame… quelqu’un va mourir“, avait plaidé Thibault de Montbrial, un des avocats des gendarmes.
La défense, emmenée par Laurence Léger, Hugues Vigier et le vieux pénaliste Henri Leclerc, avait demandé une “peine juste“, et “pas exemplaire“, pour un homme “irréprochable pendant 37 ans“.