27/11/2018 – INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Plusieurs centaines de clandestins ont tenté de passer de force près du poste frontière situé entre Tijuana et San Diego, un des plus fréquentés au monde. En réponse, les gardes-frontières ont dû le fermer, avant d’arriver à repousser les assaillants à l’aide de gaz lacrymogène. D’autres ont tenté une nouvelle traversée illégale ce lundi, via le cours en partie à sec d’une rivière, et ont été eux aussi en majorité repoussés.
Ces faits continuent d’alimenter un long feuilleton médiatique
Ils sont en effet l’œuvre d’une partie du groupe de plusieurs milliers de personnes partie d’Amérique centrale en destination des États-Unis fin octobre, qui avait été fort médiatisée, alors que les élections de mi-mandat américaines approchaient. Soutenu par diverses ONG leur apportant des aides alimentaires, logistiques et médicales il avait par la suite traversé plusieurs pays, avant d’arriver cette semaine à Tijuana. Alors que la possibilité de déposer légalement une demande d’asile aux États-Unis ou même au Mexique leur était offerte ses membres ont donc tenté de passer clandestinement la frontière. Les autorités mexicaines, déjà critiquées pour avoir laissé ce groupe entrer au Mexique, n’ont pas été plus déterminées pour les empêcher de prendre d’assaut la frontière. Alors que d’autres caravanes d’immigrés similaires sont en route d’Amérique centrale, reste à voir si les menaces de fermeture totale de frontières brandies par le président Trump sauront inciter le Mexique à rétablir l’intégrité de ses frontières.
Ces événements semblent justifier les efforts effectués par le Gouvernement américain autour de leur frontière avec le Mexique
Et pour autant de nombreux médias américains libéraux ont tenté de retourner cet événement en faveur de leur rhétorique. Alors que les gardes-frontières ont fait face à des centaines de clandestins qui leur jetaient des pierres et tentaient de passer en force, leurs titres ne parlent que d’enfants en pleurs face au gaz lacrymogène, et de familles désarmées injustement agressées. De nombreuses vidéos circulent néanmoins et mettent à mal cette version des faits.