Le tribunal administratif de Nîmes a annulé mardi la décision de Julien Sanchez, maire RN de Beaucaire, dans le Gard, de supprimer les menus de substitution qui remplaçaient le porc, dans les cantines scolaires. La mairie a annoncé qu’elle maintenait néanmoins sa décision.
Le site du Parisien qui donne cette information, publie aussi les réactions des internautes. Et du même coup, nous savons enfin ce qu’est cette fameuse « fachosphère » qui fait si peur à nos élites médiatiques. Car massivement les lecteurs du Parisien plébiscitent le maire de Beaucaire, considérant que cette obligation de servir des menus conformes aux préceptes de l’islam, dans son interprétation rigoriste, est une forme de discrimination, et génère des dépenses qui n’ont pas à être assumées par les contribuables. Les lecteurs font preuve de bon sens en faisant remarquer que céder sur ce point, c’est favoriser le communautarisme, et que, si des familles ne veulent pas que leurs enfants mangent du porc, il suffit…qu’ils n’en mangent pas, voire que ces mêmes familles préparent pour leurs enfants un plat de substitution, une « gamelle ». La « fachosphère », c’est donc cela : c’est la libre expression d’une population qui parle sans passer par les intermédiaires médiatiques autorisés, sans utiliser les mots codés du « vivre ensemble ».
La polémique de Beaucaire survient au moment précis où le ministre de l’Intérieur, en démissionnant, révèle l’une des raisons majeures de cette démission : son incapacité à rétablir la loi et l’ordre dans les zones de non-droit. L’un des plus réputés experts français des questions de sécurité, Xavier Raufer, livrait mardi, sous le titre « testament explosif, sombres présages », l’explication suivante à cette démission : « A la fin, Gérard Collomb a réalisé qu’il n’y arriverait pas ; que la situation sécuritaire de la France était telle que lui, le ministre n’aurait pas la force de conduire ses troupes. » Quand Collomb dit que ceux qui sont aujourd’hui côte à côte seront bientôt face à face, il pense forcément à cette dérive communautariste, nourrie de toutes les lâchetés, mauvaises consciences, et aussi peurs des tribunaux et des lynchages médiatiques.
Edouard Philippe et Jean-Michel Blanquer viennent d’ailleurs de remettre à Macron une note confidentielle, élaborée par les services de renseignement, sur la dérive communautariste dans les écoles.
Les exemples donnés sont incroyables : des élèves refusent de travailler sur des bureaux de couleur rouge, une couleur « haram », c’est-à-dire incompatible avec le Coran. Des enfants refusent de dessiner des êtres humains, conformément à un précepte islamique. D’autres ou les mêmes refusent d’entendre de la musique, ou boycottent les séances de piscine pendant le ramadan, par peur de « boire la tasse », et de rompre involontairement le jeûne.
Des enfants menacés, frappés parce qu’ils mangent du porc
Les interdits religieux sur la nourriture passent désormais toute mesure. Non seulement les enfants refusent le porc, mais ils refusent de déjeuner à côté d’enfants qui mangent du porc. Dans certaines écoles, des dizaines d’enfants ont refusé toute viande, en l’absence de garantie qu’elle était « halal ». Les enfants non musulmans mais aussi musulmans qui mangent ce qu’ils ont dans leur assiette, sont menacés, injuriés, voire frappés.
Des parents distribuent à la sortie des écoles des tracts et des pétitions pour que, dès l’école primaire, une stricte séparation des garçons et des filles, conforme aux règles du Coran, soit opérée. Du coup les écoles cessent d’organiser des sorties, de peur que ce genre d’activité, à l’extérieur de l’école, ne dégénère.
Mais des parents commencent aussi à s’organiser pour exprimer leur exaspération et leur révolte. Dans certaines écoles, les cours sur l’étude des religions sont boycottés car les parents constatent qu’ils se transforment en séances de conversion.
Il n’est pas impossible que Collomb ait donné sa démission après la lecture de ce rapport, qui, pour le coup doit certainement heurter aussi ses convictions. Car si c’est ça le « vivre ensemble » maçonnique….
Francis Bergeron
Article repris du quotidien Présent