Attention le concert de Médine n’est toujours pas annulé. Apparemment il y a des gens – dont le directeur du Bataclan lui-même – qui ne voient pas l’ignominie qu’il y a à vouloir faire chanter quelqu’un qui se réclame du djihad, dans cette salle où 90 personnes ont été massacrées par la barbarie islamiste, sur le lieu même du calvaire de ces jeunes dont on sait qu’ils ont été torturés. Et pourquoi pas un concert techno-nazi à Oradour-sur-Glane ?
Plusieurs familles de victimes ont demandé l’annulation des deux concerts du rappeur programmés les 19 et 20 octobre. De même que de nombreux articles, des pétitions et des protestations sur les réseaux sociaux. Comment a-t-on seulement pu envisager d’offrir la salle du Bataclan, marquée à tout jamais par l’infamie du terrorisme islamiste, à un homme qui chante « Taliban et banlieue donne talibanlieusard », « à la journée de la femme, j’porte un burquini », « islamo racaille c’est l’appel du muezzin » ou encore « crucifions les laïcards comme à Golgotha » ? Et dont on connaît les liens avec l’association islamiste havraise : « Le Havre de savoir ».
Sur le site de nos amis de Riposte Laïque qui sont aux premières lignes de la mobilisation, le directeur du Bataclan, Olivier Poubelle, a publié ce commentaire qui vaut le coup d’œil : « J’ai été informé de votre article sur ce, comment dire, site internet, pour rester poli. Mon commentaire sera très court : envoyez-moi vos lettres, si cela vous fait plaisir. Je les lirai d’une fesse distraite. Et jamais vous ne parviendrez à empêcher Médine de chanter au Bataclan. JAMAIS ! »
C’est ce que l’on verra. La réinfosphère de plus en plus puissante et suivie, a remporté des victoires plus difficiles. D’ores et déjà, une grande manifestation est annoncée devant le Bataclan. Nous vous en reparlerons. Le pitoyable Poubelle est un pion. Le Bataclan appartient au groupe Lagardère dont l’actionnaire de référence est le Qatar. Dès lors on comprend mieux pourquoi un islamiste à droit de cité dans un lieu aussi sensible.
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 4 septembre 2018