26/02/2018 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Le projet de loi de Gérard Collomb « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » prévoit la création d’un délit en cas de recours à de fausses identités à des fins d’embauche. Cette initiative met en lumière une pratique très répandue dans les secteurs du bâtiment et de la restauration qui consiste à embaucher, sans trop regarder, des immigrés clandestins souvent d’origine africaine se présentant sous le couvert d’alias. Les prête-noms se rémunèrent au passage pour leur service. C’est dans la crainte que cette disposition légale voit le jour que 160 clandestins se sont mis en grève avec l’appui de la CGT. Une agence d’intérim du XIIe arrondissement est même occupée par les grévistes.
Une action illégale qui permettrait au préfet de faire contrôler la situation administrative de ces étrangers afin de les renvoyer au pays !
Bien que l’INSEE se refuse à fournir des données sur les immigrés clandestins, le nombre de ceux-ci est estimé de source officielle, sur la base notamment des bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat, entre 300 000 et 400 000 individus.
Une réalité manifestement sous-estimée, compte tenu de ce que tous les clandestins ne vont pas chaque année consulter un médecin.
En attendant, les grévistes réclament une régularisation de leur situation. Les défenseurs des clandestins font valoir sans rire que 2 milliards d’euros sont encaissés par la Sécurité sociale et le Trésor Public, sans qu’aucun des droits afférents à ces cotisations (congés payés, chômage) puissent être ouverts, du fait de l’usurpation d’identité.