15/01/2018 – EUROPE (NOVOpress)
Catherine Deneuve assume la tribune qu’elle a cosignée avec d’autres femmes opposées au #MeToo, mais présente ses excuses aux « victimes d’actes odieux » qui ont été choquées par cette publication.
Dans une lettre publiée par le quotidien Libération, l’actrice écrit :
Je n’aime pas cette caractéristique de notre époque où chacun se sent le droit de juger, d’arbitrer, de condamner. […] Nous devons vivre ensemble, sans porcs, ni salopes, et j’ai, je le confesse, trouvé ce texte Nous défendons une liberté… vigoureux, à défaut de le trouver parfaitement juste.
Je suis une femme libre et je le demeurerai. Je salue fraternellement toutes les victimes d’actes odieux qui ont pu se sentir agressées par cette tribune parue dans Le Monde, c’est à elles et à elles seules que je présente mes excuses. Il y a, je ne suis pas candide, bien plus d’hommes qui sont sujets à ces comportements que de femmes. Mais en quoi ce hashtag (#Balancetonporc, ndlr) n’est-il pas une invitation à la délation ?
Catherine Deneuve, signataire d'une tribune sur la "liberté d'importuner", dit assumer ce texte tout en présentant ses excuses aux victimes d'agression https://t.co/uAbB5EBwpZ #AFP pic.twitter.com/77VWZVSAlG
— Agence France-Presse (@afpfr) 15 janvier 2018