20/12/2017 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Un article de L’Obs défendait il y a quelques jours une thèse saugrenue : les femmes seraient moins corpulentes que les hommes en raison d’une privation alimentaire orchestrée par les mâles.
D’où vient cette idée qui semble réjouir les médias de gauche adepte de la théorie du genre ?
Titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale, et non physique, détail important pour la suite, Priscille Touraille a publié un ouvrage intitulé Hommes grands, femmes petites. Selon elle, on ne peut pas expliquer la différence de taille mais aussi de masse musculaire entre les hommes et les femmes en faisant appel à la nature. La croissance serait un phénomène moins génétique que culturel et contraint.
Cette assertion n’a aucune crédibilité scientifique !
Priscille Touraille critique les scientifiques sans s’inscrire elle-même dans le champ de la biologie de l’évolution. Sa critique sociale ne se présente pas comme une réflexion biologique à proprement parler. Par ailleurs, elle n’a publié aucun article dans une revue à comité de lecture scientifique, pratique élémentaire du débat dans la communauté des savants. Or certains biologistes ont déjà réfuté l’explication culturelle du dimorphisme sexuel. Les propos de l’auteur sont seulement corroborés pour quelques tribus africaines dans lesquelles la sous-alimentation des femmes serait une pratique usitée.
Le succès de sa thèse vient surtout de ce qu’elle sert l’idéologie dominante.
Il s’agit d’une thèse militante : l’ensemble de l’histoire biologique de l’humanité serait en fait une odieuse injustice, qu’il s’agirait de corriger. Des prix ont d’ailleurs été attribués à Touraille, par la ville de Paris ou encore le journal Le Monde. Reste à savoir si la différence de mortalité naturelle entre les hommes et les femmes relève elle aussi d’un complot – ourdi cette fois-ci par les femmes contre les hommes…